Page:Recueil des Historiens des Gaules et de la France, tome14.djvu/84

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PRÆFATl IxÜi presque tousle* manuscrit* on y trouve des ^mioD» oudes interpoUtions, que le* copistes, dans la Belgique, Irouvoient fort coipmode insérer, pour perpétuer la mémoire des événe-Jn

  • relstif» à leurs monastère*. C’est oe qui a

woduil les nombreuse* accessions quÂubert^Je Cirt s recueillies des manuscrits, et qu’il a imonmées en lettres italique* dans l’édition qu’U a tonnée de Sigebert et de ses continnateurs. De ce cenre est la Chronique de Blandigni, onde S. Pierre de Gand, que nous publions pôUrte^mi^ fois, iepois l’année H13 jusqu’en 1152>en i^etont tout ce qui se trcfiive dans Sigebert et ses continuateurs, d’après un ms. qui nous a été communiqué par M. de Nélis, ^yéque d’Anvers, qui s’rat beaucoup appliqué à recueillir les historiens de la Belgique.tu itcta V. Ce que nous disons de la chronique de Handigni, il faut le dire de celle de Nicolas d’Amiens, qui fut portée, en 1799, de la bibliothèque du Vatican, où elle éloit conservée parmi les mss. de la Reine Christine de Suède, dans la Bibliollièque nationale de Pari.s. Nicolas y copie Sigebert et ses continuateurs. Nous avons donc retranché tout ce qui est antérieur à l’année 1135, où finit Anselme de Gemblonrs, et nous donnerons la continuation jusqu’à l’année 1204. Ce Nicolas n’est pas trop connu ; il nous apprend seulement qu’il est ne en 1147. Nous croyons que c’est de lui qu’il faut entendre la lettre 1‘29 d’Alexandre lll à Henri , archevêque de Reims, au tome H de l’amplissime Collection, écnte eo 1167, dans laquelle le Pape recommande le clerc Nicolas pour une prébende dans l’église d’Amiens. Après ces cinq petits écrits, nous passons aux actes des Saints et aux gestes d’autres personnes illustres, desquels il est reconnu qn’on peut tirer de grands secours pour l’histoire tant çivile qu’ecclésiastique. Mais nous avertissons que, dans cette partie, il y a plus de retranchemens à Taire que dans les autres monuinens , parce qu’il n’entre pas dans notre plan , comtne dans celui des hagiographes, de profxtser à l’imitation des fidèles les vertus des Saints, ni de rapporter les miracles qu’on leur attribue. Nous y entremêlons les consécrations des autels et les dédicaces des églises qui ont été faites avec quelque solennité, ainsi que les origines des monastères, non de tous ceux qui furent fondés aux xi.* et xu.* siècles, dont le nombre est infini, mais de ceux dont il reste des notices ou courtes relations résen’ant pour la coUectioa des diplômes les chartes de fondation ou des NiicoUi Amhiawiwiaf chtonicon, p. 31. ferè mts. coeUctbui varias reprasetUet aeeessiones ieu inlerpotaiiones, quas eidem ti commodunduæere amanuenset, ad perpetuandam, præsertim in Belgio, rerum sui monaslerii memoriam. Hinc natœ accessiones illœquiàs (w variis cvdicibus editioni Sig^erti ét continuatorum qjus immùcuit Aubertus Mirons, italicis literis distinctas. Ejusnu>di est Chronicon Blahdinlense , seu S. Petri Gandacensis, quod ab anno 1113 usque ad annum 1152, rejectis qua è Sigeberto et ejus conlinuatoribus mutuata tunt rebu* , nunc primùm damus ex ms. nobitcum communicato ab illustr. D. de Nelis episcopo Antuerpiensi, qui colligendis scriptoribus hiitoriœ Belgicae multam operam impendit. V.tQuod de chronieo Blandiniensi dicimus, dicendum quoque est de Nicolai Ambianensis chronieo, quod è bibliotheca Valicana, ubi inter codices Reginœ Svecia servabatur, anno 1799 innationalem Parisienseminvectumest. In eo namque Nicotaus Sigebertum Gemblac. et continuatorem ejus Anselmum sequitur. Missis igiluA qua ex eis ille mutualus est, appendicem ejus où anno 1135, quo desiit Anselmus, usque ad annum 1204 dabimus. Nieolaus iste porum nottu est : id solùm tradit natum se anno 1147. Verùm de illo intelli- .genda videtur Alexandri lll epist. 129 ad Henricum Rrmensem archiepiscopum (lom. Il Amplissimœ Collectionis Martenii, col. 744), anno 1167 srripla, qud summus PotUifex Nicolao clerieo prcebendam conferri vuti in ecclesia .imbianensi. PræMISSIS hLi quinque .<icrip- Monitom Y ■t1t*1® AcràSaim» torihus, trnnsiturn facimus an acta torum,«tc.p. Sanctorum et aliorum iUustrium viro- *3rum gesta, ex quibus multa colligi posse ad illustrandam tum ccclcsiasticam, .tum civilem historiam, extra omnium controversiam est. Moncmus autem multo plura ex his quàm ex aliis monumentis resccanda esse, quia sicut privatos Sanctorum virtutes ad imitandum proponere , et qux feruntur patrasse miracula describerc , hagiographorum institutum est , ita à pro pos ito nostro esset alienum. Sanctorum actis intermisccmus consecrationes altarium et ecclcsiarum dcdicationes solernnitcr //cractas, m cnon cœnobiorurn origines, non tamen omnium quæ infinita propemodum condita fuere sæeulis xi et xn , sed illorum quorum supersunt narratiunculæ seu notitiæ. Nam fundationum vel donationum chartas in alium