Page:Recueil des Historiens des Gaules et de la France, tome14.djvu/86

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PRÆFATIO.

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yoriK de tntelle en 1067 oii

léquent i l’ig« «1* qualorae ans. 1068, par con- etiam radioea iunditus extermina verunt : cujta concilii nihil aliud superest prmer decretum, quod domus, de inslaurandà Lactoraui eccletia penè dettruclà. Notandus ibi quoque annut i 067 vel 1068, quo Philippus I Rex Francorum à luitione BaUuini Comitis Ftandrensi* émancipa tus füit, anno proinde ælatis 14 la vie de S.*“ Romaine, vierge et - •-t■t --X. Dan* _t. L -t1

Bnrlvre, on rapporte, entre autre* chose* , b fondation do l’abbaye de S. Quentin de Beauvais, et le commencement de celte congrégatiao de chanoine» régulier* de l’ordre de S. Augustin , qui fut le modèle de Unt d’autres éUblie* eu France «ux XI.* et XII.* siècle», et dont quelques-uns subsistent encore. Comme Urbain II avoit pour eux une singulière prédilection, ainsi qu’on t voit par un grand nombre de se* bulles, cel ordre fit beaucoup de progrès en peu de temp», et produisit des hommes recommandables par leur science et par leur piété, entre lesquels il faut distinguer Ives, évéque de Chartres , homme très-versé dans la couiioissance des lois et de la discipline ecclésiastique.

XI. L’an 1074 , Foulques-le-Rechin , Comte d’Anjou, remporta sur Guillaume, Comte de Poitiers, une victoire signalée. Cette victoire n’est connue que par la notice qu’en ont donnée les moines de Vendôme. On y voit quelle étoit la manière de se défendre de l’oppression , lorsqu’on étoit sans armes et le plus foinle : on déposoit à terre et sur des épines l’image du crucifix, pour manifester sa douleur et effrayer par ce spectacle les oppresseurs.

XIL Viennent ensuite quelques traits de la vie de lAinfranc, abbé de S. Etienne de Caen, et depuis archevêque de Cantorbéry, écrite par Milon Crépin : ils prouvent combien I.anrranc contribua efficacement à rétablir les bonnes études en Normandie, el combien d fut utile à Guillaume-le-Conquèrant, pour améliorer l’état de l’église, soit en Angleterre, soit en Normandie. XUI. Une chose remarquable qui se trouve dans l’histoire de la conversion d’Ébrard, vicomte de Chartres el Comte de Breteuil en Beauvaisis , homme, selon Guibert de Nogent, dont le nom étoit devenu plut fameux que celui d’aucun autre seigneur du royaume, c’est un privilège qu’avoit, de toute antiquité, la ville de Nanleuil, dans le pays Dunois, d’élre le lieu où se rendoient, des villages voisins , ceux qui étoient soumis aux épreuves du fer chaud, et les champions qui, armés de boucliers et de bâtons, devoient combattre en champ clos, pour la querelle être ensuite décidée par le seigneur du lieu. Or, ce droit fut transmis aux religieux de Marmoutier par la concession du Comte Ébrard, qui se fit moine chez eux.tI

Dediratio ee-

clesicS.Qam.

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ccns. p. Î9.

Î9

X. In cita S. Romana nir g. eGxnart conlineturorigo Cænobii Bellovacentia’S. Quin Uni, et prima institutio illius congregationis uni canonicorurn regularium ordinis S. Augusiini, communi doma, communi mens4, comnnsnibus boni* utentium, ad cujus formam plure* aliæ congregationes, sæeulis xi et xu, insUtutæ fuerunt, ex quibus aliquœ ctiam rame perstant. Cùm aulem Urbanu* II Papa speciali dilectione prosequeretur ejusmodi canonicos, prout ex multis ejus diplomatibas liquet, miri/icè propagatus fuit hic ordo brevi temporis spalio, multosque viros pietate et docirittâ præsianles ecclesiæ parturiil, inter quos emicuit Ivo Carnoteruû episcopus, ecclesiastieoL disciplinæ peritiuimu*.

XI. Sarralionem victoriæ de Guillelmo Belium inter Pictaviœ Comité per Fulconem Comitem Ande- Fulconem Copavensem anno 1074 reportatæ, de qua silentt’ historici omnes, debemus. monachis Vindoci- pïîu»’ nensibps, qui rei gestœ notitiam literis manda vere. Ibi videre est quo te luerentur prasidio inermet injuriant passi : nempe Dominicæ cfitcifixionit imaginem in pavimenlum super spinas deponebant, ut dolorrm suum ostenderent, et malefactores Sali facto deterrerent. XII. Sequuntur ex vita B. Lanfranci abbatis Cadomensis, dein archiepitcopi Can- franci C»ntuariensis, gesta quœdam à MiloneCritpino ’uar archicp descripla : ex quibus intelligitur Lanfranci ’ potissimùm ojierâ refloruisse in Normannia literarum sitidia, eoque perquâm e/ficaciter usum fuisse Guillelmum Conqueslorem ad melioratulum ecclesiæ slatum tam in Anglia quàm in Normannia.

XIII. In historia conversionis Ebrardi vicecomilis Carnotensis, necnon Comilis Britulietisis in pago Belvacensi, viri, ut scribit Guibertta de Novigenlo, mter primores Franciæ undecumquc faniosi, nolandum occurrit privilegium villœ Nanlu/fi in Dunensi terrilorio, scilicet ut de proximis circumqua- 3ue villis ad judicium calidi ferri portanum, et ad lielltim campionum clypeo et baculo faciendum, ex antiquitate semper illic accusatores et accusati conveniant, totaque causa ad ipsius villæ domini deferatiir audieutiam.è’(>tiam juris prœrogativam Majori-monasterio Iransmisil Ebrardus, monachum ibi induens.

Vila B. Lan-

i1i8U>riR con*

versionis B-

brardi viccco-

iniliN Camot.

p. 33.

XIV. Nous avons beaucoup disserté, au tome XI, 5‘27, sur l’hérésie de Bérenger, archidiacre d’.Vn- Andegav, , à l’occasion des conciles qui furent tenus ad illustranda concilia contra rum, tempore P

gers

contre lui en France, du temps Je Henri I.*’. Un anonyme, publié pâr le père Cbifflet, a tracé une histoire abrégée des condamnations que Bérenger éprouva dans différens conciles, sous les pontificats de Léon IX, de Victor II, de Nicolas II, d’Alexandre II et de Grégoire VII. Il en parle comme Tom XIV.

XIV.tDe hœresi Berengarii, archidiaconx Anonymieventis, copiosè egimuslomo XI, p. 527, pusculum <W multiplia

ilamoatioac

Brrenrarii, p.

llenrici Régit, in Francia celebrata. Totam Berengarii historiam rétractai anonymus Chif- "74 jletianus in opuscule, quod recudimtts, de multiplici Berengarii damnatione, nimirum sub Romanis Pontificibus Leone IX, Yictore II, Nicolao II, Alexandro U, et