Page:Recueil des Historiens des Gaules et de la France, tome14.djvu/91

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Ixxxvj KAotniniiii ( tslf r< iriiMN cranolni [•. loy Vii« B la.»’ fWirti Wt’kjt, j> ! I.’i. L.Ur Culoriiii. Il Mirx tiit» p riæ IIUPI. t., Uf N.m^sm .luM, t’à.MM rjM- lîT ..rwx, J. .lu< lll fis I). { i, .M.l’x t . r H’» M « Itetl. .lu • )> riæ>l< (. .r II .1à Pl.. I. (Il 11 J. 120 l ►. Rfrum ( ruin «■'I r ii n>nc I.U.U1 Ks juin lTii>-y iii PRÆFATIO. XL. Condilum eirra finem sœculi xi Cislerciense i ienobium ecclesM Dei tantum, velut rilis fruclifera quce palmtiet suos longé latèqiic dilfunilit, contiilit incrémentum et Francium noslram noOililarit, iit ’e re nostra fuerit l ulgaturn sirpiits illius exordium «ru narralionrm de Hlius origine suis instrumenlis suffullam denuo reprasentare. MJ. Facil ad intelligentiam familier Durum Ijotharingiœ inferioris el (’.omtlum Boloiiirnsiiim vita B. Ida, qua Regum Jérusalem Goilrfndi BuUonii et fralris ejus Baidtiini innh-r ,‘uslilit : rujus el donaliones piœ et Kiiiilila ab ea monastei ia rerensenlur. XI.II. L-ccirptum ex lihro mm culorum H Uiirru/fi i/arnus , tum quia damna quihus (ùirbmiarriisis relia tt Thoma de .Varia , ncfandœ iniqitilalis Igranno, afficicbalur, conliriel , lum quia Irequenlatum sæcutu xll /es(ri(i/r Dioicm illiim ■sonclunim reliquias per riftna et rrutola rhum loiu rtrcuuifere/iili, ad

! un iiijuniliis damnis m lesiaruiii resanii ndis

jx’iuuias. IJII. Mitonem l’ræneslinum episiufuim , qunndiiin II. .ilhini indegucensi.i iiioiitirliuut, iiuNii 1 I (Ét iitis.’.unt fuisse ni t’ruiu’ium lr,/iihnii, disrnnus r.c jihu ilo apud .Ma.’iltium I !■ t hralu ail liininrtidtis <’(Oj(racrr.sf(is quije nitrr Nonjuudum .Lduensriii episcopum rl t .luJuurrnsrs vuuiarhos cerlclKiiitur. }lonriiii : .’ aiilrin rnorr ros qui hune lorum de Mdssihrnsi inhr mh llnjcndum puliinl , et , utiuiniis sninliludnu- dvii-pli , Mas.siliense niiK iInnii fitn/uiil. l l Judii uih.s luonoiuar/iue ejeniplinn iinun atldurnuus , ut nilrlliqatur quibus de ’■iiu.is dueltinn nilrr liliganlcs drcenierelur, et quri aqrrriur iiniiur. l.i. (ù-lrl’i aluui fin.sse l‘u lacis , anno I llKi , o Itniui iie Siquinisi rpt.irofiO ,ti". ir-idlii, [ilfiiiim fl ci’li’liri’ coiiciliuui ad in-il. iriil.iiii cl loniorl.iiidaiii siam Sam ti-Si jiiiK 11. doi’uil .Suqn ni. ni nia l.udoriri VI. rilnii ilinis coin ihi arltl tiiui hiihriiius. Iiilrr -irimi uiili-in adjudiriitu du fuit iliijun tnouiislrno i-i i lrsta t.hiilianinarum, rujus drfiniliuins iiohlnim iliirnu.’i. l.l .iiniu 1107, l’a.-if/.ulis II l’ii/ia, ’lirn ni Tnnu ni rrisan-lur,eri’le.iuim H. .Varia dr ( anUite ad l.igrnin solemniler dedicacit : I ujiis rnn.sei rahoins nulitiam , à /). l.clipuf publiri juris fartam, legrnhbus haud nigratiiui pire e.rt.lnnainus. l. ll. Sequilur Ciiiibertl abbalis .Xorigeiili le.slinioinum de ruralione slrumannn seu srrojaruni tiii lu Itei/um truncorum, quo teslimonio anhqinus non nirrtiiUir. Quidquid de cirtute riinuidi rjiisinodi tnorbi , quam hœredilaru) jure ni licgcs nosiros dernalom co/uni quidam, rci-niliores senliant, oculali leslis, qui con- .siicliiilinariu prodigio id fieri vtilii, rcr6a subhuherr nefas eral ; l’nmo sequwns irvi teslimniiiii, ad ejusdem rrt confirmalionem , tn tiülis rongerere oftera pretium fuit. XL. Nous réimprimons, quoiqu’elle ait été déjà imprimée bien des fois, l’bistoire de la fondation du monastère de Citeaux, avec les actes qui lui servent de preuves , parce que ce chef, d’ordre, semblable à un sep de vigne d’une forte sève, en étendant au loin ses brancj^s, a été l’église, et a beau|^jg|^l’illustré là fort utile France.

XLl La vie de S.’* Ide, mère des Rois de Jérusalem Godefroi de Bouillon et de son frère Baudouin, fait connoitre quelques particularités sur les familles des Ducs de Lothier et des Comtes de Boulogne ; on y voit les pieuses largesses de cette princesse, et les monastères qu’elle avoit fondés.

XLIl. Nous donnons un extrait du livre des miracles de S. Marcoul, parce qu’il contient un nouveau témoignage de la tyronnie bien connue de riiomas de Marie, sire de Couci, qui exerçoit des vexations inouies contre le monastère de Corbéiii ; et de plus un nouvel exemple de l’usage ou étoient alors les églises, de porter en procession, au|>i’ès et au loin, les reliques des saints pour faire des collectes et réparer leurs pertes.

XLIII. L’an 1103, Mdon, évéque de Falesline, qui avoit été moine de S. Aubin d’Angers, fui einoye lé^at en France, (wjur (erminer un différent qui s etoit éleé entre Norgaiid, évéque d’Autun, et les religieux de Cluni. Il tint pour cela un |)laid à Masiile, non loin de Cluni. Trompés par i.i ressemblance des noms latins, plusieurs ont pris ce lieu pour la ville de Marseille, et ont supposé un concile qui auroit été tenu pour lors en cette ville. Nous avertissons que c’est une erreur.

XLIV . Nous rapportons ensuite un exemple d’iiii dufl judiciaire, pour faire voir dans quels cas le duel cloil décerné, et comment on y procédoit.

XLV. l.’abbé Suger, dans la vie de Louis-le-Cros, nous apprend qu’en 1106 Brur.on, évéque et légat du saint Siège, tint un concile de Sfgiii à Boîtiers, pour un iler d y fut rendu , adjugée aux nouveau les François a aller au secours de la Terre-sainte. Nous n’avons pas les actes de ce concile c’est [Kuirquoi nous donnons la notice d’un décrettqui par lequel l eglise de Chahaiii fut religieux de .Marmou’ier.

XLVI, L an 1107, le BajietBaschal lit,tétant en France, tl( la di’-ilicace detl’église dutmonastère (le Notre-ltame de la Cliarile-sur-Ixiire. M. l’abbe lebeula publié la notice de celle soleniiili’, qu on lira sans doute avec plaisir.

XLVII. Vient ensuite un court fragment de Guibert, abbé de Nogent, qui atteste que les Rois de France de son temps guerissoient les écrouelles par le seul attouchement. Nous n’avons pas sur cela de témoignage plus ancien. Ouelipie opinion qu’on se forme de cette vertu héréditaire dans nos Rois, nous n’avons pas dù «meure les jiaroles d’un auteur qui dit avoir vu ce prodige se renouveler fréquemment sous s«» yeux ; nous avons cru qu’il convenoit de fortifier cette autorité par des témoignages de» siecle» postérieurs.