PRÆFATIO.
Ixxxix
LXi B«udri , abbé d« Boorgaeil, qui fut eoûte évéque de Dol. « écrit k du ^b«urtu
- Robert d’Arbriswd , et aprè. lui André, diadide
àceqn’oncnMt,dcRobert,qaiarecaeiUiae« d^iôe* actions. On y voit, outre la fondation de l’ordre de Fontevrauld , le talent parbcuher qu a-Tott Robert pour convertir k» pécheur» et pour éteindre le» ürimitié» parmi le» grand» perwnnages de «on temps.t....tt
LXII. La vie de S. Bernard, abbe et fondateur du monastère de Tiron, qui devint le chef-lieu d’une illustre congrégation , est beaucoup plu» fournie d’événemens que ceik de Robert (fArbrissel. Geoffroi k Gros , discipk de Bernard , est un écrivain exact : il y raconte ce qui se passa au concile de Poitiers de l’an 4100 , relativement à l’excommunication de Philippe I." ; comment Bolrou , Comte du Perche , qui étoit dans le» prison» de Robert de Belléme, en fut délivré , et comment Robert lui - même fut arrêté par ordre de Henri I." , Roi d’Angleterre , et condammé à une prison perpétuelle , etc. LXllI. La rie de S. Godefroi, évéque d’Amiens , ne seroit pa» d’une moindre utilité , si elle avoit le même degré d’autorité que la précédente. Outre que Surius en a changé le style , Nicolas son auteur, qu’on dit avoir été moine à Saint-Crépin de Soissons, y raconte des choses qui ne sont pa» soutenables. En cherchan à quelle époque vivoit ce Nicolas, qui n’est pas connu d’ailleurs, nous avons trouvé un Nicolas d’Amiens , auteur d’une chronique imprimée pour la première fois dans ce volume. Si c’est lui qui a composé la vie de S. Godefroi, comme tout porte à le croire , il n’a pu écrire que sur des ouï - dire , puisque , d’après sa chronique, il n’est Venu au monde qu’en H 47. Dés-lors il n’est pas surprenant qu’il ait commis tant d’erreurs de chronologie, qui ont donné la torture aux savans, vu sur-tout qu’on ne peut s’aider des manuscrits pour rectifier les imprimés. D. Mabillon , après bien des recherches, n’en a trouvé qu’un à l’abbaye de Rougeval , près de Bruxelles, d’après lequel il affirme que l’ouvrage de Nicolas a été interpolé. Quoi qu’il en soit, nous opposons au récit de Nicolas les témoignages de Guibert, auteur contemporain , qui fut le successeur de Godefroi dans l’abbaye de Nogent. LXIV. On voit dans le mémorial qu’a laissé par écrit Richard , archevêque de Narbonne, légat du Pape , pour instruire ses successeurs des torts que les vicomtes de Narbonne faisoient à son église , quels étoient les droits féodaux prétendus de part et d’autre. Il y est aussi fait mention de plusieurs archevêques prédécesseurs de Richard. LXV. Nous publions, d’après les collections mss. de M. Baluze, qui sont à la Bibliothèque impériale , une longue notice de la contestation qui s’étoit élevée au sujet de» limites de» deux évéchés de Dax et d’Oléron. Elle étoit connue par quelques petits extraits qu’en avoient donnés M. de Marca dans l’Histoire de Béarn , et les auteur» du Gallia Christ, en traitant des évéque» Nous l’avons maintenant toute entière. Elle méritoit d’autant plus de voir le jour, qu’à cette époque le pays n’a produit aucun historien. Tome XIV.t*
LXI Yitam B. Boberti de ArItrmeUo tcripsermt Baldriau abbas primùm Burgulientis, dein Dolensis episcopos, et post eum Andréas, ut ereditur, Boberti discipulus, qui ultima ejut gesla descripsit. In his, prœter iasiitutionem ordinis Fonlit-Ebraldi, videre est quantâ gratid poUeret Robertus ad corrigendos mores sœculi depravatos, et ad dissidentes inler se principes viros reconciliandos. LXII. Locupletior est vita S. Bemardi viu B. Ber-1 Matis et condiloris ccenobii Tironiensis , nanti de Ti-j quod insignis congregationis caput evasit. «>nio,p. 16». Gaufridus Grossus ^’us discipulus , illius vita scriptor accuratus,inter multa quæ narrai, termonem instiluit de concilio Pictavensi, anno 1100, contro Philippum Regem celebrato ; de corcere Retroci Comitis Perticensis, necnon Boberti Bellismensis, qui cùm Rolrocum compeditum teneret, ipte vicissim ab Henrico I Angliæ Rege in vincula conjectus fuit, atque hoc modo Rotroau liberatus, etc. LXIII. Haud minoris foret utilitatis vita S. Godefridi Ambianensis episcopi, si paris cum superiori esselauctoritatis. Verùm,prœter quàm quàd illius editor Surius stylum mutavil, auctor ipse Nieolaus, creditus S. Crispini Suessionensis monachus, quœdam narrai quæ fidem ei derogant. Uaque inquirendum fuit quo tempore vixerit Nieolaus, aliunde incognitos. Vnum invenimus Nicolaum chronici Ambianensis, nunc primùm à nobis editi,auctorem, qui natum se anno 1147 tradit. Igitur, si ipse S. Godefridi vitam scripsit, non à se visa, sed quæ ab aliis didicerat literis mandavit. Hinc mirum non est tôt eum parachronismos admisisse, quibus conciliandis frustra insudarunt critici, præsertim cùm scriptionit ejus vix ulli svpersint codices mss. Mabillonius diù conquisitosnullum invenit prœter eum quem ex cœnobio Rubeæ-vallis prope Bruxellas aecepit : cujtu auctoritate inlerpolalum fuisse Nicolai opus pronuncial, de Re diplomatica p. 228. Vtut est, narralioni Nicolai opponimus in notis teslimonia Guiberti abbatis Novigenti, auctoris tynchroni, qui Godefrido in regimine abbaliæ successerat.
LXIV. In memoriali libello quem de gravaminibus ecclesiæ .suæ iilalis à vicecomitibus Narbonensibus scripsit Richardus Narbonensis Archiepiscopus, A. S. legatus, agitur de feodalibus juribus inter eos controversis ;pluresque Narbonenses archiepiscopi , Richardi decessores, commemoranlur.
LXV. Longam notitiam controversiæ de limitibus .Aquensis et Olorensis episcofmtuum nunc primùm damus ex collectaneis Baluzii, in Bibliotheca imper. Paris. Ex ea quædam decerpserant Petrus de Marca in Historia Beamensi, el noviuimæ Galliœ Christ, aiiclores ad ordinandam Aquensium episcoporum seriem. Sed nunc eam integram habemus, ed magis dignam quæ erudilorum manibus teratur, quà minùs curiosi fuerunt scriberidæ historiæ patnœ illius regionis et ælatis homines. m
Vila S. Gode->]
fridi Ambian, F
epiar. p. 174.1
Rl<liardi Nar-
bt>n. arcbie-
piac. notitia
de gravaini-
nibuserdeaia
suæ illatia, p.
181.
CootrOTeraia
de limitibua
Aquenaia cl
Olorenait e-
pistiipalnum,
p 183.
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