xvj y 1 PRiEFATIO.r r t’n illorum copia, mancam tamen Co~- 1 lectionem nostram exûtimabunt, qui, < prseter scriptores de rébus à Francis ] in Orientalibus reponibus gestis < eorumdem Regum diplomata quibus il/orum historia majori luce perfun- ] deretur in eam inducta desideras– sent. Nos guident, vestiqiit injisten- ] tes deçessorum ̃ nostro.um Dom. 1 Martini Bouquet et continuatorum ] ejus qui volurnina sua Regum dt-~ i plomatibus locupletarunt prelo quo- ( que destinaiyeramus diplomata Phi- ( lippi I, Ludovici VI ac Ludo- i vici Vil simul edenda preesertim t donationum chartas, ut oeulis subjierre m us que prsedia olim Régis ( estent jus et dominium, quibus in loeis vel frequentiorem illi morarn £ /nrrrent vel castt aut negotiorum ( exigentiâ venarentur, quorum etiam domesticorum ministerio uterenturf i qit.T antiquatx formulx lune essent | in usa et ut alia multa clarescerent ah liistoriarum scriptoribus silentio //rrs.sa. Porro tanta superest hu jus- ( niodi diplomatum copia ut justum. t ci fus volumen conjiceretur ex ont- 1 nibus siquidcm Regum nostrorum i monitmentii, tôt reriim i-asibus stiblalis, donationum chartas potissimùm t />rout facile intelligitur, ah inleritu t rim/icurunt donatarii. Cùm itaque i in.slititta juin /tient c/iartarum et di- /loniiitiim ad historiam Francieam /x rti/x ntwin colleetio generalis, enjus s 1 toniu.s primas typis editus anno 1 I/M J in lucern emittendus nuneia- j < hiitnr, super vacuum visutn est uf in | ( i><( tionern nostram induceremus Regum diplomata qux proslarent in c a k tira. Ilie i tiam locus csscl petitis ex narnitmnibus historiçoruni nostro- t nun argumentif piulta disserendi t de jure puldico in Francia recepto C id est de institutis moribus et i eonsuetudimbus sseculis xi ac XII V rigentibut. De lus quidem tenta- l f’uin/i egimus in prxfationc tomo c iin.stro pf pne/ixa ; sed eu tantùm i p manque encore outre les historiens des croisades dont nous avons déjà parlé, une compilation des diplômes des mêmes Princes qui jetteroient un plus grand jour sur leur histoire. Pour nous conformer à ce qui a été pratiqué avant nous par D. Martin Bouquet et ses continuateurs qui ont grossi leurs volumes des chartes de nos Rois, nous Avions préparé pour entrer dans notre Collection les diplômes émanés de la chancellerie de Philippe I." de Louis-le-Gros et de Louis-le-Jeune mais surtout les chartes portant donation,, dans lesquelles ou auroit vu quels biens faisoient alors partie du domaine de nos Rois, les lieux qu’ils fréquentoient le plus ou dans lesquels le torrent des affaires les avoit, conduits, les officiers de leur maison qui les ’àccompagnoient les formules alors en usage et une infinité d’autres choses sur lesquelles les historiens ne nous apprennent presque rien. Or ces diplômes sont en si grand nombre, qu’ils auroient suffi pour faire encore un juste volume, parce que de tous les inonumens du règne de nos Rois, que le temps a détruits en grande partie les titres de donation comme on le conçoit aisément ont été le plus soigneusement conservés par les donataires. Mais attendu qu’on a entrepris de former à part une collection générale des -chartes et diplômes concernant l’histoire de France, dont le premier volume étoit annoncé connue imprimé et prêta paroi tre l’an 1791 nous avons jugé superflu de comprendre dans notre (x>llectiou les diplômes des Rois, qu’on trouvera^lans la collection générale des chartes du royaume. Ce seroit encore ici le lieu de disserter" d’après les témoignages de nos historiens, sur le droit public de la France, c’est-à-dire, sur les institutions, les mœurs et les coutumes qui etoient eu vigueur dans les xi.e et xn.’ siècles. Nous avons déjà touché cette matière dans lit préface du tome XIV mais, notre intention étant alors de faire voir
