Page:Recueil des Historiens des Gaules et de la France, tome16.djvu/27

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Verùm qui virile capillilium plus eœteris episcopis inteclatut est, is fuit Serlo Sagiensis episcoptu, tamo 1 123 demortvus. Narrât I, Oréeriau Vitalis, Rmricvm I Angkrw» Regèm, factâ in Pratieiam asmo 14 06 eaacensiSne ut Rdbertum fratrem êuum è Aorsaoïtniœ ducat» deturbmrel, Patehàlia (esta in oko Carenicnio cum eœercitu célébrasse, et ad eum accentue Serhmem ut notas ea iucuria Ducii Roberti Normannorum taiserias déplorant. Cùmque Régi ad subjiciendam imperio suo Normaimiam animas -addidissef, sic eum Serlo affatus est « Inde» tinenter quotidie debemus vilcr vùun inves• li gare, et in omnibus dioinaê legi qum ̃ irreprehensibilis est, obsecundare ;et quam» ru omnia qwe culpabiliter in occuifo agun• lur, non possimus ad purum emendare, ea » sa Item qutm in propatulo contra Deûik » (iuni gladio spiritûs decet rèsecare, et • nobis srcùndum ? mandata Dei et tancto• rum instikjla Patrum omnimodis amputarc. • Otnnes femineo more criniti estis quod • non decet vos qui ad similifudinem Iki • facti eslis, et virili robore perfrui debetù. • iros quippe crinilos esse quàm incongruum ̃ et detrstabile sit, Paulus apotlolus Corin• Ihits sic ail Vir quidem si comam nu•_ Inat. ignominia est îlli ; millier verù si comam nutriat, gloria est ilk, quoniam • ; capilli pro velaiiine ei dati aunt. ^» l’ ce ni lent i bus quidem non pro decore seu • delectamine injunaitur ut non radanltir nec • tondeantur, ut sicut crinibus hirsutt et in• trriiis incompti anle Deum apparent, sic • rjcteriits hispidi et intorui coram homini• bus ambulent, et deformitaUn intrrioris » lioriiinis per ejcteriorem jgnominiam de» munstrent. Proh dolor ! ecce felix me• dicamentum quod doctores Ecrlesiœ qui • spirituales archiatri sunt, pro salute ani• murum itislinctu dirino jamdudum provide • coMiitufrunt,filii perditiotiis, ad cumulurn • su r damnalionis, instigante salhanâ usur• pav^runt jamque lonyo’tuu riolertler tx • consuetudinem permutaverunl. Ecce » squalorcm ptenitentiœ converlerunt in <r<r• ritiurn luxuriœ. » Et pos ! pauca « Multi » H’mirum tantœ pravitatis utum sfquunlur, ̃ nescientes tanlurn ease nefas in capillatura t q mi ijloriantur. l’ndt, ~loriosé Rex, ob,ecro • le, ut rjvmplum subjectis prœbeas Ictuda• bile ri imprimis videant in te qualiter • dcbi-ant pr(P[>arare se. »

llr.r i-eri), cui favor episeoporum necessarius erat tuum ut assequerelur propositui7a, vol is srrmocinantis exultons adquievit et capillilium illito prtpseeamlum prtrbuil.. At • nlurer .vpiscopus, inquit Ordericus, continua » de maiilica forcifiessexlraxit, el priùs Re> yrm «r poxtmodum Comitem Mellen• tmseitt j prucrresqiie plurtmos propriis • manibus tolondit. Omnis familia Régit a cl cunerriicriies undique certutim atlonsi » sunl, et edictum principale formidantes

.MM*, de tous lesévéqa«*,«elui qui se montra 

k de~" lea.èV~t~Ui, qui ~,mODtra le plu» sel* contre MflooffâM cforàslare*, Art Seriou, irrêttp» de Mes, mort l’an 1133. Orderic Vità ! raconte que Henri I.«, Roi d’Angleterre, tant ptiM «a fn&tx, rai 1 406, pour faire la conquête de la Normandie sur le Due Robert sou frère, célébra a Careorao (m féM de Piquet t^éCaoa armée, et que révé^h»Serioa, étant venu le trouver, lui et q~,lt~SerIoa déplo4" le. trouver lui exposa d’abdrd l’état déploÇftble auquel l’intouciance du Duc Robert avoiit réduit la Normandie, Après avoir ainsi encouragé le Roi à poursuivre soo dessein, Serlon lui tint ce discours Si, nous » Toulon* remédier efficacement aux désordres », .publics puisque nous ne pouvons tarir la source > de ceux qui se commettent en srcret il faut 1 nous montrer Dous-mémes religieux observã taure de la loi de Dieu, en retranchant sur nos • personnes tout ce qui est contraire à ses commandemens et à l’enseignement des saints Pères. Or, je m’aperçois que tous portez tous de • longues chevelures comme des femmes ; ce qui «  > ne convient nullement t des hommes robustes » créés à l’image de Dieu et qui, de plus est » contraire au précepte de l’Apotre écrivant aux • Corinthiens* que les hommes font une chose » détestable et ignominteuse, lorsqu’ils entretiennent leur chevelure comme les femmes, à qui r la nature a accordé de longs cheveux pour leur • servir de voile.

» II est vrai, continue-t-il, qu’on prescrit à ceux o- qu’on met en pénitence publique, de ne point • raser leur barbe ni couper leurs cheveux mais • c’est moins pour Natter leur sensualité que pour • montrer tombien ils sont horribles aux veux de Dieu, et combien le jxvhé les a rendus dif» formes Hélas ! n’est-il pas déplorable qu’à • l’instigation de satan des enfans de perdition » fassent pour combler la mesure de leur dam• nation, un usage profane d’une pratique qui, dans l’origine fut établie par les docleurs de • l’Église, vrais médecins des âmes, cotume un • remède salutaire et qu’o«i ait converti en objet de luxe la malpropreté qui é :oit autrefois lin » diee. de la pénitence ?. Il y a grande apparence, » ajoute-t il que plusieurs de ceux qui suivent cette mode perverse, ignorent que cVsThri grajjd • crime de tirer vanite de la chevelure. C’t*t pour• quoi grand Roi je vous demande en grâce de » donner vos sujets un exemple qui tournera à votre gloire, et qui préparera le succès de votre • entreprise. •

Le Roi qui, pour ne pas manquer le but de son Roi, q pour des pas manquh le but de son expédilio/ ,j avoit des inénagemens à garder avec les evéques, arbitres de l’opinion accorda sans peine ce qu’on lui dcmandoil il consentit à faire e-petit sacrifice de sa chevelure et l’évèque, tirant aussitôt des ciseaux de sa po< he coupa lui-même les cheveux au Roi ; il en lit autant au (jointe de Meulent, principal ministre, et à beaucoup d’autres seigneurs de sa cour. Tous ceux qui se rangèrent sous les étendards du monarque Anglois, dans la crainte de lui déplaire, s’ils ne