Page:Recueil des Historiens des Gaules et de la France, tome16.djvu/60

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

i ET DE SUPERDUCTA BERTRADA ANDEGAVENSI. 1t « Vous né demande*, dfit-tl des nouvelles, it » duPJpgfj’ rJbQnegardc vous dire qu’a» » ̃ » mois de novembre dernier je sois entre » » dam Rome avec lui sans obstacle que > je l’y ai hissé an mois de janvier, et qu’il » » s’y maintient toujours avec l’aide de Dieu, » » quoiqu’il ait à se dérendre des assauts » que lui livrent les ennemis de l’église > v Romaine. » il n’est pas douteux que ce voyage n’ait eu pour objet de concerter avec le Pape les ej moyens de contraindre le Roi à se séparer m de sa nouvelle cpdtise. Philippe en étoit ai «  persuadé qu’au retour d’Ives, il lui fit d -faire des propositions d’accommodement p qui ne furent point acceptées par l’évéque a de Chartres. Voici la lettre que celui-ci H écrivit sur cela à Guy de Rochefort, séné- a chalduKoi, entremetteur de cet accommo- «  dément « Je vous remercie, mon cher ami, d » de la peine que vous voulez prendre de «  » rétablir la paix et la bonne intelligence > » entre le Roi et moi. Mais, comme cette paix i » ne pourroit être durable, tant que le Roi i » s’obstinera à garder sa nouvelle épouse, je i i crois qu’il faut attendre que Dieu lui tasse i » prendre une meilleure résolution. Sans j i cela, et s’il persiste dans son obstination, i » soyez assuré que tous les moyens sont pris > » pour le contraindre à faire divorce avec > sa seconde femme. J’ai vu les lettres du i » Pape Urbain aux archevêques et évèques i » de son royaume dans lesquelles il leur i » enjoint de le mettre à la raison, et, s’il ne » revient à résipiscence de le contraindre » par les rigueurs de la discipline ecclé- > Mastique à se corriger. Ces lettres auroient » déjà vu le jour mais par ménagement » pour le Roi, j’ai empêché qu’elles fussent » rendues publiques parce que je serois » fâché tant que cela dépendra de moi » de mettre le trouble jdans son royaume. » Je vous recommande de dire au Roi» toute* ces choses et de i«ie faire savoir » quelle impression cela aura fait sur son » esprit. » G’ qu’il déclare ici au sénéchal, Ives l’annonça bientôt apfès au Roi lui-même, dans la lettre 28. Philippe ayant levé une armée pour aller au secours de Robert Duc de Normandie, vivement assailli par son frère le Roi d’Angleterre, avoit requis l’évêque de Cliartres de fournir son contingent. C’étoit au carême de l’année 1094, selon les historiens Anglois, Henri de Huntington et la Chronique Anglo-Saxone. Ives refusa Ibid. p. 78. î itfifemm, M mt t B$ ta» teri » Papa, et que qtnnitti, hoc tibi dit» Popo~’ de po me » fitM «MM* neoembri «km m Romam » paeifiei mtnm mente januario M » mon dtmiti M adhttc moraiur et » advenant* Romance eecietùt quan» tùm Dto dmtmU jrwvelet oMuctatmr. t Facile admitUndttm ’videtmr itmeris ejm scopum fuisse, ut, eollatis am ifertumo Pontifie* *ermombut utuoùmi coaatu Philippus ad dimitteruttan Bertradam compellerttur Id aded Regi pertuasvm ent ut reàuà ttatim lvoni aliquam pacù formai* proponendam Rex eenwerit qwe CarnoUnsi epitcopo probata minime fuit. Sie aûm ille in eputola 23 ad Widonem Régi* dapiferum, ejusmodi pacit tequettrum < Caritùme quia tcw te velle laborare Ibia » de componenda pace inter me et do> minum meum Regem mulUu grattas s tibi reddo. Sed quia hœc pax non » po$set esse stabilis quanuliu voluirit » in incepto suo durare, consilinm meum ,e*t adhuc ejrspectwe si forte Deux > aaret ei mentem bonam ut vellet s consilium suum in melius nmmutare. » Quod « facere vellet [ legendum > nollet ], scias omnia esse parata qum t necessarïa sunt ad faciendum divor> tium inter eum et nooam conjugem » suam. Vidi enim literas quas misit i dominus Urbanus aposlolicus ad om» nés archiepiscopos et episcopos egni » sui ut eum ad rationem miltant » et nisi resipuerit eecle,aiaatied eurn > disciplina ad emendationem vemre » constringant. Il te quidem Irtera1 javi » publicaUe estent sed pro amore ejus » feei eas adhuc detineri, quia nolo » re^num ejus quantum ex me est > (uhxTtms eum aliqud ratione commoi veri. Hœc omnia volo ut diras doi miuo noslro Regi, et secuiidàm Ih>c « quod apud eum invcneris mihi fadas » rtmandari. » Quod Régis dapifero ra in epistola significat h<o hoc ipsum Regi haud multà pô-il notum fecit in epistola 28. Cùm enim Philippus e-xercitum coegis-, s tel ut Roberto ormannorum Duci bello à fratre ipsiùs Guillelmo Anglorum Rege lacessito suppetias fcrret t Ivonem suu ut stipendia face-et, commonuit. Tempus erat quadragesimale t anni 1094 > uti docent nos scriptorcs