Page:Recueil des Historiens des Gaules et de la France, tome16.djvu/65

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lx DE REPUDIATA A REGE PHILIPPO BERTA, Ibid. p. 83. Suprà, p. i-vi. T. XIV, p. 7<JJ. Ex eadem Hugmis epistola colligimus Rahuildum de Belkio Remensem arehiepiscopum qui Régis cum Bertrada matrimonùm ratum habendum haberetur conjugium. Immo eerhu qmdammodo ftsr qwmdam episcoptm jam tum emm tum patroemari proptiùm quoque «tôt effime Rmatum eecUtiam eogiUunt. Ex epistola namque Jvoms 30 compertum est Phitippum tunc temporis legatos ad Romanum Pontificem destinasse auaam utique suam acturoê. Qmd auUm impetraverint illi penitùs ignoramus. Hoc unum tradidit Ivo ad Fulamem Belvacensem episcopum stribeiu « Exemplar literarum qua* mitit mihi domnus Papa de coma Régis postquam legati > Régis nuper discesserunt ab eo vobis transmit to ut iciatis quia domnus » Papa, et ai non antecedit, non tamen re» trocedit. » • Eam Urbani epistohm. non habemus. Scripta autem cùm fuerit illa ad Ivonem diversa nobis videtur ab en quam ad universos Gallut episeopos dedit Urban’w à nobis superiùs memorata quœque pariter excidit. Distinguenda quoque legatio htec ab Ivone memorata ab alia Romam sequenti anno per Regem missa, de qua sermo recurret inferiùs. Superiori quidem anno 1093 jusserat Urbanus ut de causa Régis cogeretur in Francia epixcofiorum mneilium prmt diximus suprà ex Ivmis epistolia 23 et 28. Igitur poat inanes ea de re tractatws tandem Hugo Lugdunensis archiepucopus A. S. legatus ut Urbano morem gereret Augustodunense indixit concilium idibus octobris 1094 cekbrandum. Sic enim ille ad Lnmbfrtum Atrebatensem episcopum « A’ott’t fraternhatis vestrœ dilectio » quàm frequentibus domni Papa l’r«  boni literis de convocanda in Gallia « synodo sim commonitus et obedientid > adstrictus et quâd diutiùs onus illud » suscipere detrectaverim. Quia verô » ulteriùs répugnait nec volui nec de» but tandem consiUo domni abbatis » Cluniacensis et religiosorum virorum « et episcoporum atque abbatum apud » Augustodunum idibus octobri8 concilium » habendum designavimus ad quod di> lettionein vestram apostolicâ auctoritate v invitamus. > du suffrage de quelques éVêques François, t portés à seconder ses efforts il voulut ausi se rendre favorable la cour de Rome. .On voit par la lettre^) d’Ives de Chartres t que Philippe envoya au Pape, vers ce temps-là, des ambassadeurs qui, sans doutf devoient plaider sa cause. Nous ignorons quel fut le résultat de cette ambassade. Voici la seule chose que mandoit à Foulques évéque de Beauvais celui de Chartres « Je vous envoie, dit-il, la lettre que j’ai » reçue du Pape, touchant l’affaire du Roi » depuis que ses ambassadeurs l’ont quitté, » afin que vous sachiez que, si le Pape ne » juge pas à propos d’aller en avant, il ne recule pas non plus. » Nous n’avons pas cette lettre fl’Urbain étant adressée à Ives nommément, elle nous paroit différente de celle dont nous avons parlé plus haut laquelle étoit adressée à tous les évèques de France, et est également perdue pour nous. Il faut aussi distinguer cette ambassade envoyée à Rome d’une autre qui eut lieu l’année d’après, et dont nous parlerons bientôt. Dès l’année précédente 1093 le Pape Urbain avoit ordonné d’assembler un concile des évêques de France, chargé de prononcer sur la validité du mariage du Roi, ainsi que nous l’avons dit en rendant compte des lettres 23 et 28 d’Ives de Chartres. Enfin, après des négociations infructueuses le légat du Pape, Hugues archevêque de Lyon, se détermina à en indiquer un à Autun pour le 15 octobre 1094. Voici une des lettres de convocation, adressée à Lambert évoque d’Arras « Nous n ignorez pas, mon » très-cher frère, combien de lois il m’a été » ordonné par le Pape Urhain, sous peine de » désobéissance, d’assembler un côncile en » France, et que j’ai hésité long-temps à » me charger d’un pareil fardeau. Enfin, ne » pouvant plus résister aux ordres du souve» rain Pontife, sans manquer à mon devoir, » j’ai résolu d’après l’avis de Pabl>é de » Cluni, d’autres évèques et abbés recom» mandables par leur attachement à la, reli» gion que j’ai consultés d’assembler un » concile à Autun le 15 du mois d’octobre, » à la célébration duquel je vous invite » d’assister en vertu de l’autorité aposto> lique dont je suis revêtu. > II paroît par cette même lettre que Renaud de Bellai archevêque de Reims t porté à favoriser le mariage de Philippe avec. Bertrade, contestoit au légat le droit