Page:Recueil des Historiens des Gaules et de la France, tome16.djvu/74

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temps-là, dit-il, le Pape arriva en France pr » dans le dessein de réformer les abus intro- » » duits dans les églises. Après avoir employé » » quelque temps à remédier, en parcourant » les provinces du midi à l’état déplorable » _j ? dans lequel elles étoient tombées, il en^ » » voya l’ordre à tous les métropolitains de » se rendre avec leurs évêques suflragans » tes abbés et les autres dignitaires ecclé- > siastiques au concile indiqué à Clermont » » en Auvergne, et au Roi de s’y trouver avec > > ses vassaux. Cet ordre émané d’une au-^ » s torité aussi irréfragable ne fut pas le seul » obstacle qui empêcha l’archeyêque Renaud » de se trouver à la cérémonie indiquée pour » le jour des apôtres S. Simon et S. Jude » » un ordpe du Roi auquel il ne s’attendoit » > pas, ̃’vint déranger ses projets et l’obligea » de se rendre auprès de lui ce jour-là i > même à Çbalons-sur-Saon««Jt-On peut > conclure de^ces dernières paroles qu’il y eut i à Châlons une assemblée à laquelle le Roi fut présent. Mais de quoi s’agissoit-il dans cette i assemblée ? Pourquoi choisit-on un>lieu si t éloigné de la capitale ? Ici nous ne pouvons c donner que des conjectures. C’étoit vraisem- I blablement pour être à portée de transiger < avec le légat Hugues archevêque de Lyon i qui, le premier, avoit lancé l’excommiinication contre le Roi qu’on lit choix de la ville de Cillons. j L’excommunication du Roi donnoit tant d’embarras aux évêques sur-tout à Renaud l’archevêque de Reims, qu’à peine de retour de la conférence de Châlons il avoit convoqué le concile de sa métropole pour le jour de l’octave de Tous les Saints ; concile qu’il dut contremander pour les raisons contenues dans la lettre suivante adressée à Lambert évoque d’Arras « Je ne dois pas vous laisser ignorer mon très-cher frère » que j’ai reçu depuis peu des’lettres du sei» gneur Pape Urbain, par lesquelles il m’en» joint de me trouver en personne au concile » qu’il doit célébrer le jour de l’octave de « S. Martin, 18 novembre dans l’église de » Clermont en Auvergne et d’avertir les évêques suffragans de ma métropole’, ainsi » que les abbés ou autres prélats et même » les Princes les plus hauts en dignité, de s’y > rendre pareillement. Cela étant pour ne » pas contrarier les mesures prises par le souverain Pontife ( ce qui seroit un grand » crime), j’ai jugé à propos de contreman«  der, comme une chose indispensable, ’le » concile que j’avois indiqué pour le jour de » 1 octave de ta fête de Tous les Saints. ET DE SUPERDUCTA BERTRADA ANDEGAVENSI. lxix prmeutu, c Imterea^, tnqvit pro statu IWecciniarvm Galtim reformande dom» m» Apottoliau urbe Ronut advene» rat. Jktèr eundum autem aliquamdiu » «c»»Wan<J ut ecciesiasticam digm» Çatem qtue td UmpextaU salis mise» rabiUs erat recuperaret kaationem » apoUoUcam per omnet Galiia provindos direxit ut omnes métropolite » atm tuffraganeis thtguli cum abba> tibiu et cœleris eccletiœ ordinibu* » Iter cum totiut regni viribut amve» titrent ad décrétaient tynodum in urbe » quœ dicitur Clarut-mon* sita in pago > Arvernensi. Huic tante avctoritatù » edtclo obttrktu* RfljtwpWw archi» epucopus iterùm alio ttrgettir nego» tio, ut fieri tolet in turbine hujus mun» danae reipublicœ scilktt ut Regi Phi» lippo occurrat Cabillmis in supradicto » festo Apostolorum. » Quibus <u- verbis vXU inUlligimus habitum fuisse Cabilloneruri 109 : in urbe aiupiem praaente Rege coni ventum. Verùm si quis interroget qua i de causa x-el quare delettus locus lantùm à principe urbe dissttus id per p conjecturas respondemus Philippum ideà aceessisse Cabillonem ut negotium inde transigeret cum Hugone Lugdu» nensi archiepwcopn, A. S. legato qui primas in Regem èxcommunicationis intorteral telutn. ’-L^ t Régis autem excommunications adeà i sollicitabantur episcopi prœsertim verô r Rainaldus Remensis archiepiscopus ut statim post Cabilhnense coltoquium ine dixerit episcoporum provincur sutr cone ventum die octavd post festum Omnium Sanctorum à quo tamen temperandum à censuit propter causas in sequentibtis is ejus ad Lambertum Atrebatensem e/nscopum literis adductas «̃ Ihlectùtsi- in i- » mam nobis fraternitatem vestram ignoirare nolumus quoniam domni Papœ le » Urbani epistolam nuperrimè suscele » pimus quœ nos ut ad concilium quod le » in octavis sancti Martini xiv vide•s licet kakndas decembris apud Arsi » ivrnensem qua, et Ctarimontis dicile » tur, ecclesiam ceïebraturus est, prœ’y >> sentialiter accederemus pmemonuit se et ut omnes nostra tnetropolis suffrale » ganeos cmvocatis tavt abbatibus id **>quàm cœleris ecclesiatum primoriibus sed et excelkntioribus Principile » bus ad ip$um concilium invitaremus ie » prœmanuit. Et nos sanè apostolicœ » monitàui abfwm ( quod nefas e*t ) ) Ibid. p. 90 Obilloneiue xtlUxjuium inno 1095. Ibid. p. 753.