Page:Recueil des Historiens des Gaules et de la France, tome17.djvu/37

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ixxij DlSQUiSITlO DE ORIGINE PARERIARUM FRANCE. UM. t. XVII, p. B. Ibid t. Mil, P !"»̃ f < Ibùi. |» oh :i. 1. > l’honneur la Couronne, de laquelle ils tenoient leur baronie.. De tous les grands vassaux qui assistèrent i~ De.toua,1ea, ndavU.a~JJ ; qui UIiI. :stèrent à ce. sacre 1 historien Rigord ne nomme que lé jeune Roi d’Angleterre, 61s de Henri II ; mais c’étoit, suirant lui, pour remplir un devoir qoe lui impoeoit sa qualité de vassal. « Philippe, dit-il, fut couronné à. » Reims, en présence de HenrWloi d’Angle> terre, qui, pour témoigner la dépendance > où il étoit de la "couronne de France, » ex debita subjectkme soutenojt humble» ment, d’un côté, sur la tête tiu Roi, la >• couronne, au milieu de tous les arche» vêques et des évêques et des grands du » royaume criant avec le clergé et le peuple Vive le Roi Vive le Roi ! Gilbert de Mons, dans sa chronique de Hainaut, ne fait mention que du Comte de Flandre, et s’exprime ainsi En même » temps que tous les grands du royaume se » rendoient au couronnement du Roi, pour » obéir à son édit de convocation, Philippe » Comte de Flandre et de Vermandois, un des plus puissans, qui réclamoit le droit de » porter, dans cette cérémonie, le glaive » royal, s’y rendit aussi, accompagné d’une », force armée. > Un anonyme chanoine de Laon> auteur d’une chronique finissant à l’année 1218, rapporte qu’à l’occasion du sacre de PhilippeAuguste, il s’éleva un débat entre les trois fils du Roi d’Angleterre, qui s’y trouvèrent présens. On ne contestoit pa$ à l’aîné le droit de porter la couronne royale, comme Duc de Normandie ; il s’agissoit de savoir qui des trois exerceroit les tbnctions de sénéchal ou dapifère. « Au sacre de leur » seigneur Philippe- Auguste assistèrent » dit-il trois fils de Henri II Roi d’Apgleterre l’aîné, du même nom que son père, le plus aimable des princes contemporains, » qui lui-même avoit été jadis sacré Roi, avec le titre de Roi d’Angleterre et de Duc de Normandie, et avoit épousé une » sœur du Roi Philippe Richard son frère, » Comte de Poitiers qui avoit fiancé une autre sœur de Philippe, laquelle étoit «Vonfiée à la garde de son père ; le troisième étoit Geofroi leur frère qui s’étoit rendu • la cérémonie, dans le dessein de faire » hommage au Roi de son comté de Bre» tagne. Un débat s’étant élevé entre eux » pour savoir qui des trois avoit le droit 4 de remplir, dans cette auguste cérémonie, les fonctions de dapifère ou sénéchal, et » pour décider à quel titre chacun pouvoit » prétendre, suivant l’ancien cérémonial à vindicarmt, vel tamquam <~<<N<M iuignia, vel ad prtfitendum toparchias um proxmiùf à regm Connut pendere. E pnestantioribus qui Philippo m Regem oonmmdo mmUtrarwtt magna*tibia unum tantùm nondnat Rtgordtu 1 Henriam juniorem Anglia Regem Henrici II filivm sed eum ex debita subjectione interdisse dicit. « Philip» pus Augustus, inquit coronatut at » Remis, adstante Henrieo Rege An ?» glia et ex usa parte eonmam super » caput Régis Franàm ex débita sub» jectione humliter portante, cum om» nibus àrchiepiscopis episeopu-} cœte» risque regni prtndpibta et universo » dero et populo, clamantibus Vivat » Uex Vivat Rex Uilbertùs tonlensis in Hannonia prcrpositus solius fhilippi Flandriœ ’Comitis expressam mentionem (acit in f/irQ»iico. Ait enim t Ad hoc eorona» ineixium et Régis edietum cùm omnes » Franciœ principes accédèrent Phi|i lippu* Flandriœ et Viromandiœ Cot » mes potentissimus qui in gestamine S> gladii regalis jus reclamabat, cum armis > et militibu8 multis venit. » Anonymus quidam Laudunensis ca–noniau, qui chronicurn suum anno 1*218 nbiolvit de Philippi Régis conucratione hœc habet « Interfuerunt inquity i huic consécrationi domini sut très fllii » Régit Anglia IIenrici : primogenitus » scilicet eius Henricus aquivocus patri, t omnium sui temporis ximantissimus r » qui pridem fuerat in Rtoetn Anglie « sublimatus et Rea Antfiœ et Dux » Normanniœ vocabatur me sororem » Philippi Régis duxerat in uxorem s adfuit et germanus ejus Richardus » Cornes Pictavensis cui alia Régie » soror fuerat conjuncta quœ in patris » ejus custodia servabatur Gaufridus » tertius eorum frater ad coronationem » Rtgis hominium « de Britannia » facturus advenerat. Cùmque inter v eos sermo diù verteretur ̃ quis coram ̃ Rege honore dapiferi in tanta soient’ » nitate potin debuisset vel" cujut » honori fuec dignita secundùm antij> quas cbnsuetudines debebatur ait s Rex junior Anglorum sibi deberi » ratione ducatûs Piormanniœ cujus « /ter Kaius qui Cadomum œdi/icavit fuisse non ambtgitur dignitas etiam » pimenter inquit mihi debetur ratione î comitatâs Andegavia cujus Coma