par une mort violente. Cet éloge est bi remarquable dans la bouche d’un An- le. glois, et sera toujours honorable pour pi notre nation. to X. Roger d’Hoveden étoit Clerc du Palais sous le Roi Henri II. Benoît m de Peterboroug raconte qu’en 1176 A il fut chargé d’une Ambassade pour 1 le Roi ce qui prouve le degré de B considération où il étoit, et combien te il pouvoit être instruit de ce qui se el passoit à la Cour d’Angleterre. Ce- n pendant son histoire n’en est pas meil- /< leure. Elle finit en 1204, et a deux p parties. La première qui commence d où Bede finit, s’étend jusqu’en 1154. r, Roger y copie jusqu’en 1122 Siméon £ de Durham, qui n’est lui-même que tt l’écho de Florent de Worchester. g Après l’année 1122 jusqu’en 1148 il suit pas à pas Henri d’Huntington b mais à cette époque jusqu’en 1154, 1 il règne une si grande confusion dans l son histoire, que presque aucun fait r> n’est à sa place. On remarque à-peu- r< près la même chose dans la seconde j partie jusqu’en 1170. Ce morceau « auquel nous nous sommes bornés t dans notre extrait, ne brille pas plus <̃ par l’exactitude que par l’arrange- t ment des faits. Mais depuis 1170 Ho- ï veden est exact, parce que, comme l nous l’avons déjà dit, il y copie Be- i noît de Peterboroug, non pas mot» à < mot comme Brompton mais en abrégeant ce qui a fourni des variantes qu’on peut voir au bas des ¡ pages de la Chronique de Benoît. On trouve dans cette dernière partie que nous n’avons pas imprimée, les • actes du Concile de Lombers contre les Albigeois qui ne sont pas dans Benoît. Ho veden n’en connoissant pas la date les a placés en 1177 pour préparer, ce semble, à ce que raconte Benoît de la mission du Cardinal Pierre du titre de S. Chrysogone, que les Rois de France et d’Angleterre envoyerent en 1178 à PRiEFATIO. xxj buisse fatetur, ut nullus eorum violenta morte interierit. Notandum profectb elogium in Anglo Scriptore, Francisque perhonorifieum. X. Rogerius Hovedenus Clerici Hov£ munus obibat in aula Henrici II Anglix Regis cujus nomine anno 1176 eum legatione functum narrat Benedictus Petroburgensis. Hinc intelligere est quo loco fuerit habitus, et quàm versatus in Anglici palatii rebus. Nec tamen ideô rerum majorem prse se fert Chronicon ejus peritiam. Explicit illud anno 1204, duabusque partibus constat, quarum prior inde incipiens ubi desiit Beda, ad annum usque 1154 protenditur. Simeonem Dunelmensein qui et ipse Florentium JVigorniensem recinit, ad annum 1122 exscri bit. Hinc ad annum 1148 Henrici Huntindoniensis vestigia pedetentim legit. Abhinc ad annum 1154 sic omnia perturba Hovedenus, utsuo loco nihil propemodùm consistat. Eâdem ferme laborat incurid pars altera ad annum 1170, quo nostrum excerptum concludimus ; nec magis ibi ac curatus est in enarrandis quàm in disponendis rebus gestis Hovedenus. Majorent verb ab anno 1170 exhi bet diligentiam, describendo nimiricm. ut jam antè monuimus, non quidem de verbo ad verbum, more Joannis Brompton Benedictum Petroburgensem, sed ipsum. contrahendo quo ex compendio plures hausimus variantes lectiones imis ejusdem Benedicti paginis a nobis subjectas. In hac postrema, quam spontè negleximus operis parte, Concilii Lumbariensis adversùs Albigenses habiti occurrunt acta, quse in Benedicto desiderantur. Horum autem chronicam notam cùm ignoraret Hovedenus anno illa 1177 affixit non alia, ut videtur ex causa, quam ut ad ea proluderet quse narrat Benedictus de Cardinali Rogerius Hovedenus.
