Page:Recueil des historiens des Gaules et de la France, tome13.djvu/32

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PRjEFATÎO.

Sigeberti

Chronogra-

phia.

historiée capita imis paginis appo- chargé le volume. Une autre raison nere. Sic quippe comprobatd utrius- qui nous a déterminés c’est qu’il queoperisconsensione,supervacanea existe un premier extrait de la Chroest integra prolixioris editio poe- nique de Normandie dans le Tome matis, quo plus nimio volumea nos- XIe, dont il étoit naturel de donner trum incresceret. Adde qubd, édita la suite ; et il n’étoit pas possible de jam XI Tomo nostroparte Chronici donner l’un et l’autre sans faire un Normannici, consentaneumerat novo double emploi de la même chose excerpto seriemillius hic describere. au moins jusqu’en 1106, OÙ, comme Respondentem verb historiam roma- nous l’avons déjà dit, finit le Roman. nensemhuicattexerenihilaliud foret Ce qui suit dans la Chronique est quàmeadem his adiiibere, addnnum très-succint et souvent peu exact. Le usquesaltemlQ6,ubiilla,quodjam Chroniqueur qui depuis cette époque monuimus,finemhabet.Quod super- jusqu’au regne d’Etienne traduit les est in Chronico perbreve est rarbque chapitres 29 et suivans du Continuaaccuratum. Auctor ab hoc anno ad teur de Guillaume de Jumiege n’a Stephani Regis initium, capita 29 et pas seulement le mérite d’avoir ensequentia continuât i Guillelmi Gem- tendu son original. Les regnes d’Emeticensis, haud satis identidem a se tienne et de Henri II ne sont pas in tellecta, gallicè vert.it. Régna verb même ébauchés, car ils n’apprennent Stephani ac Henrici Il neprimoribus rien.

quidern Uneis adumbrat ;rviœenim exeo

quidquamdeutroqueregnoedocemur.

XI F. Sigeberti Monaehi Gem- XIV. Nous avons eu tant de fois hlacensis Chronographiœ toties in occasion de parler de la Chronique superioribus Tomis mentio recurrit, de Sigebert, Moine de Gemblours ut de opere manibus omnium trito dans les Tomes précédens, qu’il est multa prsefari supervacaneum sit. inutile de nous étendre beaucoup sur Quanto autem apud posteros in pre- tfn ouvrage connu de tout le monde. tiofuerit testes sunt multiplices at- On peut juger du cas que la postéque insignes viri suo singuli collec- rité en a fait par le grand nombre et tionem nostram ordine locupletaturi, le mérite des Continuateurs qu’il a qui continuando huic manum admo- eus et qu’on trouvera réunis dans ce verunt.Inannoim, quo ipse de- volume à la suite de Sigebert. Sa rnortuusest, desinit Sig eberti Chro- Chronique finit en 1112, qui est nographia. Acrioris ingenii virum l’année de sa mort. On ne peut nier fuisse nemo negaverit ; quippe in qu’il n’eût de la vivacité dans son cadissidiis Henrici IF cum Gregorio ractere, comme on peut le remarquer Fil, Urbano Il et Paschali Il au sujet des contestations, qui s’épartes hujus Imperatoris audacter toient élevées du tems de Grégoire ac forte paulb intempérantes susce- VII, Urbain II et Paschal II, avec pit. Hine est qubd in Indice libro- l’Empereur Henri IV, dont il prend rum prohibitorum nonnulla Sige- hardiment la défense et peut être berti loca notentur expungenda avec trop de chaleur. Aussi voit-on quibus of ,fensionenz Romanse Curiss dans l’Index des livres défendus les promeritus est. Horum singulis Ba- endroits de cette Chronique qui ont ronius, dum suos Annales scribe- paru repréhensibles à la Cour de ret, censuram suam apposuit, ast Rome et Baronius a pris à tâche de sequo severiorem. Causatur ille, ut les réfuter en détail dans ses Annales,