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Page:Recueil des historiens des Gaules et de la France, tome13.djvu/55

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PR^ËFATIO.

xlix

Tom. XIII. g

un anachronisme. Le privilége des ha- mox injecta mentio est, promeruit. bitans de Saint-Omer est du 14 Avril 4t lue manifestus se prodit ana1127, tems où leur fidélité ne s’jétoit chronismus.ConcessumAudomarenpas encore démentie. Mais bientôt sibus privilegium decimo octavo après, comme ils avoient été les pre- Kalendas Mail an. 1127 signatur, miers à reconnoître Guillaume pour quo tempore nondhm a flde jurata o o ̃ v 15 desciverant. Veriim non multo post, Seigneur, ils S furent des premiers a l’a- r bandonner. le mois de Février ut pruni 1 itérant m salutando Cobandonner. Des le mois de février 2 •

an onner. es e filOlS e mite Guillelmo, ita in des’erendo mite Guillelmo ita m deserendo

, au rapport de Galbert, ils s’é- Ipso Fe-

rr i properiores extitere. Ipso enirn te-

toient donnés à Arnold le Danois, bruario mense anni im, teste Galet depuis ils ne cessèrent de le favo- berto, jam se -dediderant Arnoldo riser tant que Guillaume vécut. Ce- Dano,cuifavere,vivente Guiilelmo, pendant c’est tout le contraire dans non destiterunt. Contraria verb traIperius. dit Iperius.

Une autre erreur considérable, mais In alium delapsus est errorem qui lui est commune avec plusieurs non quidem levem, at pluribus sévi Ecrivains de son tems, c’est d’avoir dit sui scriptoribus commanem nempe que parmi les enfans de Louis le Gros dum inter Ludovici Grossifilios seRobert de Dreux étoit le second et cundo loco Robertum Drocensem que Louis le Jeune n’étoit que le troi- collocat, tertio autem tantummodb sieme. Selon eux, si Louis le Jeune fut Ludovicum junior em cui postposipréféré à Robert pour succéder à la tum ad regnum aiunt Robertum propcouronne, c’est que Robert étoit inca- ter mentis hebetudinem. At id sequapable de régner, parce qu’il étoit stu- lium omnium refellitur auctoritate pide et un pur hébété assertion dé- scriptorum tertium Roberto locum mentie par tous les Historiens du tems, assignantium ejusque pietatem, qui en plaçant Robert au troisième spectatam in Ludovici fratris consirang attestent sa piété, sa prudence liis prudentiam., nec minas insignem dans les conseils du Roi son frère et in bellis fortitudinem uno velut ore sa valeur dans les armées. Mais Iperius celebrantium. Iperius verb fabulse a encore renchéri sur ses contempo- suâ setate decantatse id apposuit, ut rains. Non content d’adopter les fables gentilitium Roberto ejusque posteris qu’ils avoient débitées, il blasone à confingeret scutum cujus insigne Robert et à ses descendans des armoi- fascia rubea ad seternandam in hories à sa fantaisie, prétendant qu’ils minum memoria viri fatuitatem. portoient dans leur écu une fasce de Testantur absurda htec omnia sogueules en signe de fatuité. Toutes ces iummodb Gallorum erga Roberti neabsurdités prouvent la haine que la tesodium ;nequediffitendumquos.Nation avoit conçue contre les des- dam ex m prxsertim Petrum cendans de Robert ; et il faut conve- mim Malum clericiim nir que quelques-uns, et particuliére- 7

x rv ht i Vv i t» x Rntannise Ducem, haud immerito ment Pierre Mauclerc Duc de Bretagne <. flau zmmerzto • .i • -j. iiludmcurrisse.

lavoient bien méritée.

tvt A+ f ̃ Quàm perturbate très denarret

Nous ne nous arrêterons pas a faire r tres

remarquer la confusion qu’Iperius a 1Perius Tlieoderici Elsatii Flandrite mise dans les trois derniers voyages Comitis in Palestinam peregrinatioque Thierri d’Alsace Comte de Flan- nes dicere supersedemus. Unum id dre fit à la Terre-Sainte. Il attribue au notare sufficiat secundse hsec ab eo second ce qui appartient au troisième, tribui quse pertinent ad tertiam,