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PRJ3FATIQ.

Cùronicon.

Lobiense.

sit anno 1115 jam Ludovico fuisse Pontificat de Calixte II frère de Cléconjunctam. Erraverunt proinde si- mence, qui n’a commencé qu’en 1119 ? mul Gilbertus et Herimannus, even- tandis qu’Adélaïde étoit déjà mariée à tnmhumUlenimisaccelerando,isni- Louis le Gros dès Fan 1115. L’erreur miumretardando nisi forte dicamus d’Herimanne est d’avoir trop reculé cet rem diversam ab utroque recenseri ’événement, et l’erreur de Gilbert est quod tamen fidem propè superat de l’avoir trop avancé ;à moins qu’on càm iisdem utrimque circumstan- ne dise que ce sont deux faits différens, tiis narratio vestiatur. Docet nos ce que nous avons peine à croire, tant prseterea cum Iperio Andreas Mar- les circonstances qui les accompagnent chianensis Imperatorem, suscepto paroissent les mêmes. 3°. nous appreBalduini patrocinio, Duacum ob- nons d’André de Marchiennes et d’Isedisse, quam expeditionem ad an- perius que l’Empereur ayant pris la num 1 108, ab iis neglectum, discimus défense du Comte Baudouin, vint faire ex Sigebertopertinere. Eamdem nar- le siège de Douai. Il est vrai qu’ils ne rat Cameracense Chronicon gallicè marquent pas l’année, mais elle se scriptum, aliâ tamen causâ illius trouve dans Sigebert qui lie l’expédiassignatâ, nempe ad vindicandas tion de l’Empereur contre Douai avec EcclesiœCameracensi Matas a Flan- l’année 1108. La Chronique Françoise drensi Comité injurias qute quidem de Cambrai parle aussi de l’expédition ambœstaresimul càm possint causse, de l’Empereur, et lui donne un motif fieri potuit ut Imperatorem ad im- différent, qui étoit de venger l’Eglise pugnandum Flandrix Comitem si- de Cambrai des torts que lui faisoit le mul impulerint. Comte de Flandre mais ce motif ne détruit pas l’autre, et tous les deux peuvent avoir déterminé l’Empereur à porter ses armes contre le Comte de Flandre.

XXX. Lobiense Chronicon non XXX. Nous avons déjà dit dans la ab uno sed a diverses temporum préface du Tome XIe n° cxxvi, que quœdescribebantxqualibusper vices la Chronique de Lobbes est l’ouvrage elucubratum fuisse in prxfatione de plusieurs écrivains contemporains Tomi XI, n° cxxvi jam monui- qui se sont succédés. Outre la raison mus.-cujus in rei argumentum ca- que nous en donnions, prise de la difracterum discrimen a Martenio in férence des caractères que D. MarMs. eremplari observatum càm jam tenne avoit remarquée dans le manusprotulerimus aliam quoque non mi- crit, nous pouvons en ajouter une nàs perspicuam rationem licet ad- autre, qui n’est pas moins sensible ; c’est dereex laudibus Antipap* Fictoris que celui des Auteurs qui écrivoit sur peutar^cujus se fautorem prédicat pannée im se déclare ouvertement qui scribebat ad annum 1164, sanc- pour le parti de l’Antipape Victor, titatemque miraczclis testatam asse- qu’if nous représente comme un Saint ntatemque miraculis testatam asse- ^j nous représente comme un Saint rit quod certè post Lateraraertse miracles ce qu’il n’auroit osé faire, Concilium anno 1179 celebratum, s’il eût vécu après le Concile de Latran m quo damnatafuit Fictoris mémo- de l’année 1179, où la mémoire de ria, ausus effutire scriptor ille non cet Antipape fut proscrite. Aussi celui foret. Quamobrem diverso prorsùs qui a pris la plume après lui tient-il utitur loquendi genere alter qui ex- un langage tout différent, et parle du cipit illum, agens prout catholi- décret de’ ce Concile en bon catholicum decet de hujus Concilii de- que. Au reste, quoiqu’il y ait beaucreto. Cœtera, quamvis utile Chro- coup à profiter dans cette Chronique,