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PR^EFATIO.

lx

Leodiensia

Chronica.

culo xi, ac ineunte seqllenti, ad au commencement du xu% s’étenomnes fermé Ecclesias Imperatori doient dans presque toutes les Eglises subjectaspermeasse. Tumvideas 4b- soumises à la domination de l’Embates atque etiam Episcopos, fauto- pereur. Ce sont des Abbés ou des rumsuorumarmisadjutos,decathe- Evéques qui, à la faveur de leurs pardris cum semulis digladiantes. tisans se disputent les prélatures les armes à la main.

XXXIV. Tria quse subsequun- XXXIV. Nous donnons à la suite tur Leodiensia Chronica breviora trois Chroniques de Liège assez courtes sunt, vixque lucis aliquid afferunt et peu intéressantes. La seule qui méhistorisn. In iis lectu tantisper di- rite quelqu’attention est celle de FAbgnum illud quod de l1fonasterii S. baye de Saint-Jacques de Liége, attriJacobi rebus agit, Lamberto cogno- buée au Moine Lambert surnommé mine Parvo, cujus mors in annum le Petit, mort en 1194. Lambert est 1194 incidit, tribui solitum eb quôd à la vérité l’un des continuateurs de mter prœcipuos qui incœptum opus cette Chronique mais elle est l’ouprosecuti sunt, numeretur. Plures vrage de plusieurs de ses Confreres, enim in hoc per scriem operam po- comme nous l’avons reconnu à l’inssuisse,liquetexcaracterumvarietate pection d’un manuscrit plus ancien

quos représentât manuscriptus codex que, celui dont s’est servi D. Martenne, eo quem adhibuit Martenius anti- et où l’on distingue les différens caracquior, atque ipsemet autographus. teres de chacun de ceux qui successiCkronicon istud quasi proprium sibi vement y ont travaillé c’est propre-vindicam Lambertus multa rese- ment l’original. Lambert, en s’approcuit quse ansulis inclusa restituimus. priant cet ouvrage en a retranché Ex eo discimus, quod notatione di- plusieurs choses que nous rétablissons gnius arbitramur, falsa ex libris si- entre des crochets. Ce que nous y bylhnis, regnante Ludovico juniore trouvons de plus remarquable c’est ce vulgaia fuisse vaticinia, quibus qui est dit sous l’année 1146, qu’on fit pro hbitu explicatis ad sacrum bel- courir des fausses prophéties prises des lum suscipiendum accenderetur UU, livres sibyllins, pour encourager à enspe feliciumexituum injecta, quam treprendre la croisade le Roi Louis le eventus eheu fefellit. Utinam verb Jeune, à qui on promettoit, au moyen nonnulla ex Us tradidisset nobis d’interprétations arbitraires, les plus vaticinia Lambertus At jacturam. heureux succès qui malheureusement illarn partim reparavit Otto Frisin- n’eurent pas lieu. On regrette en cet gensis, prologo in primum librum de endroit que l’auteur ne nous ait pas Gestis Friderici Imperatoris. Juvaù conservé quelqu’une de ces prophétransmissum ab illo vaticinium hic ties. Ce qu’il n’a pas fait Otton de apponere. Quoniam verb gallicè red- Frisingue fa exécuté en partie dans le di prse nimia obscuritate nequit, in prologue du premier livre des Gestes subjecta illud nota transcribimus(sL) de l’Empereur Frédéric. On ne sera peut-être pas fâché de retrouver ici celle qu’il nous a transmise ; mais comme l’obscurité du texte ne nous permet pas d’en donner une traduction, nous nous contentons de la transcrire au bas de la page (a). (a) Quod autem dixi (Verba sunt Frisingensis) in illo tempore spiritu peregrini Dei occidentales populos afflatos, nemo sic intelligât ac si quisquam a nobis peregrinus Deus putetur ; sed ab illo scripto quod illis indiebusîn multis Gallise locis lectitabatur, nos hoc dictum mutuasse sciat, quod tale fuit Tibi dico L. pastorcorporum primo elemento materiœ tuœ silvœ, quem inspiravit spin tus diei peregrini Deiln cujusseripturaetenore quodam verborum in volucro de expugnatione