Page:Recueil des historiens des Gaules et de la France, tome13.djvu/81

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

PRyEFATIO.

lxxv

Chronicon n

Strozziaaum.

HelinanJus

,Frigidi-inontis

Monachus.

qu’on détruisoit après avoir servi aux quentes editiones dimanasse. Jam premiers essais de l’Imprimerie, il n’est vero’ si propositum auctoris inspipas surprenant que l’erreur se soit per- ciamus, Sicula Falcandi histopétuée dans les éditions subséquentes. riam eamdem esse comperiemus ac Si de plus on fait attention au but que Fulcaudi tractatum, cujus copiam l’Auteur s’étoit proposé,’ on reconnoî- sibi fieri Petrus Blesensis postulatra que l’histoire de Sicile de Falcand bat. Agitur enim utrobique de casin’est autre chose que le traité de Fui- bus illis quibus defunctierant Galli, caud dont Pierre de Blois demandoit t quos in Siciliam Margareta Regina la communication. Il s’agit dans l’un post i)iri sui Guillelmi I, anno 1166 et dans l’autre écrit des malheurs qu’é- exstincti, obitum evocarat, quosque prouvèrent en Sicile les François que postmodùm Siculi rebelles atque inla Reine Marguerite avoit appellés au- vidisolum unacumCancellarioverprès d’elle, après la mort de Guillaume 1 tere coegerant. Cseterùm optimè deson mari, arrivée en 1166, jusqu’à ce monstratum fuisse libenter agnosciqu’enfin cédant à l’envie et à la jalousie mus ab illustri Academico quod sibi des Siciliens, ils sortirent du païs. Nous probandum susceperat, nempe Steconvenons au reste que l’illustre Aca- phanum Perticensem non Rotrodo démicien a très-bien prouvé ce qui fait Perticensi Comite natum fuisse, ut l’objet de sa dissertation, sçavoir qu’E- nos olim in secunda Artis explotienne du Perche étoit fils, non de Ro- randi Chronicas notas editione attrou Comte du Perche, comme nous, que in hac ipsa identidem Collectione l’avons cru dans la seconde édition de fuimus opinati, sed Roberto LudoUArt de vérifier les dates et en plusieurs vici Junioris fratre, qui, ductâ in endroits de cette Collection, mais de uxorem Rotrodi v’idud Comitis Robert frère de Louis le Jeune, qui Perticensis titulum assumpserat. après avoir épousé la veuve de Rotrou

avoit pris le titre du Comte du Perche.

°. Nous avons trouvé très-peu de 4°. In Chronico Strozziano ex chose à prendre dans la Chronique quo plura deprompsimus excerpta dite de Strozzi, dont nous avons donné in super ioribus adhibita voluminiplusieurs extraits dans les volumes pré- bus, pauca deprehendimus Tomo cédens. Nous l’avons confrontée an- huic inserenda. Collatum illud ad née par année avec les auteurs déjà singulos annos cum seriptoribits editis imprimés, et nous avons reconnu qu’on comperimus descriptum fuisse nunc y copie tantôt Sigebert et son Conti- ex Sigeberto, ejusque Continuatore nuateur faussement appellé Robert du quemfalsb Robertum de Monte noMont, tantôt la Chronique de Saint- minant, nunc e Chronico S. MaMarien d’Auxerre, sans se mettre beauT riani Autissiodorensis, neglectâ percoup en peine de conserver leur chro- ssepè temporum ratione, quo fit ut nologie ; ce qui fait que rarement les vix quidquam in propria sede collochoses sont à leur place. catum exhibeat. ~l,

5°. Helinand Moine de Froidmont 5°. Monachus Frigidi- montis est auteur d’une Chronique qui finit Helinandus Chronici auctor est an. en 1204. Elle est composée de qua- 1204 desinentis quod cum libris rante-neuf livres dont il n’y a que les 49 constet, ultimi quinque tantùm cinq derniers d’imprimés dans le Tome ex iis per capita distributi in sepVII de la Bibliothéque de Cîteaux et timo Cisterciensis Bibliothecse Tomo chaque livre est divisé en chapitres. typis mandati lucem aspexere. Ru-