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Page:Registre des experiences et essais n° 1 du laboratoire de teinture des Gobelins.pdf/246

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La flavone est le chromogène de ces colorants comme l'anthraquinine est celui des colorants d'alizarine.
[schéma de la formule chimique à retranscrire]
On fond 6 gr. d’éther éthylique de l'acide vératrique avec 9 gr. d'éther brométhylique de la phloracétophénone on y introduit 0 gr. 3 de sodium. On chauffe 12 heures à 120°. _ On ajoute de l'eau froide, acidule par l'acide acétique et on épuise par l'éther, la B dicétone se dissout, on épuise l'éther par la soude et on précipite par l'acide carbonique. On obtient ainsi des flocons blancs de pentaméthoxybenzoylacétophénone. On introduit cette dicétone en poudre dans de l'acide iodhydrique chaud, il se forme une huile qui se solidifie. On introduit le produit dans du bisulfite de soude, on recueille le précipité et on le fait cristalliser dans l'alcool étendu. Il se forme des aiguilles de lutéoline.
Pour purifier le produit, on le traite par l'anhy[1] acétique. Il se forme de la tétracétyllutéoline.
C15H10O2(OCOCH3)4
qui cristalline en belles aiguilles blanches.
On saponifie le dérivé acétyle par l'acide iodhydrique. On obtient ainsi la lutéoline pure semblable à la matière colorante de la gaude et teignant le mordant d'alumine en jaune pur.
Th. Valette

Rouge de paranitraniline

Le rouge de paranitrainline est très solide à la lumière.
Pour obtenir le rouge précipité :

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