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Page:Registre des experiences et essais n° 1 du laboratoire de teinture des Gobelins.pdf/248

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Réactions


1° Le jaune de quinoléine projeté dans l'acide sulfurique concentré donne une couleur orange.
2° Traité au bouillon par la liqueur rédactrice de sel d'étain reste Jaune interne.
3° La solution aqueuse précipité par le chlorure de Baryum
4° Ne résiste pas nullement au foulon

Couleurs d'anthracène

L'alizarine est le principal représentant de ce groupe. On la prépare de la façon suivante : l'anthracène obtenue par la distillation du goudron est purifié et transformé en anthraquinone par oxydation, au moyen du bichromate de potasse et de l'acide sulfurique étendu, et celle-ci en acide sulfuranthraquinone par oxydation au moyen de l'acide sulfurique fumant.
Le dernier produit est chauffé avec de la soude caustique concentrée et une petite quantité de chlorate de potasse, à la température de 180° à 200° pendant un temps assez long et sous pression ; il fournit ainsi l'alizarine.
Afin de purifier l'alizarine, la masse alcaline est dissoute dans une grande quantité d'eau, on neutralise par l'acide chlorhydrique et toute l'alizarine se précipite en flocons jaunes ; puis elle est passée au filtre pressé, bien lavée et le tourteau de couleur est broyé avec de l'eau pour en faire une pâte à un titre déterminé.
En dehors de l'alizarine ordinaire, on range dans le groupe de couleurs d'anthracène.
La nitro-alizarine
L'alizarine bleue et l'alizarine verte, toutes trois tirées de l'alizarine et aussi[1].
La céruléine, qui bien que n'étant pas un produit de l'anthracène appartient cependant à cette cho[2] par sa constitution. Les couleurs d'anthracène sont difficilement solubles dans l'eau, mais en revanche très solubles dans les alcalis

  1. lecture incertaine
  2. lecture incertaine