Aller au contenu

Page:Registre des experiences et essais n° 1 du laboratoire de teinture des Gobelins.pdf/268

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

n'est pas bien connu.
2° Le jaune d'indigo susceptible comme l'indigotine de cristalliser en aiguilles. Il existe dans l'indigo en très petite quantité. Son action en teinture est nulle.
3°Le gluten d'indigo ou brun d'indigo, matière de composition complexe et mal définie. Son rôle en teinture consiste à brunir la nuance.
4° Des matières minérales du carbonate et du sulfate de chaux, du sable.
5° Quelquefois, des débris organiques végétaux, des matières extractives, de la chlorophylle.
Toutes ces matières nuisent plus ou moins à la pureté de la nuance obtenue surtout dans les tons clairs. Quand on veut obtenir ceux-ci aussi beaux que possible à la cuve il y a intérêt à dépouiller l'indigotine des matières qui l'accompagnent.
Un procédé, essayé il y a quelques années donnait parait-il de bons résultats. Il consistait à épuiser l'indigo du commerce pulvérisé par l'aniline à froid. Celle-ci dissolvait aisément les matières étrangères nuisibles sans toucher sensiblement à l'indigotine. L'aniline est relativement d'un prix élevé.
Il est préférable de purifier l'indigo en éliminant successivement les matières étrangères ou mieux encore en purifiant l'indigo par l'hydrosulfite de soude.
Pour cela on monte une cuve assez concentrée avec de l'hydrosulfite de soude préparé par la méthode ordinaire.
Avec de l'hydrosulfite marquant 18 Bé, on peut obtenir une cuve contenant 1 kg d'indigo sous un volume de 40 litres environ.
On laisse déposer cette cuve et quand elle est clarifiée, on décante le liquide clair lequel est remplacé par de l'hydrosulfite neuf. On décante celui-ci à nouveau et le liquide est réuni à la première portion.