Page:Registre des experiences et essais n° 1 du laboratoire de teinture des Gobelins.pdf/77

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et grand moins on a de pertes à craindre. On place la substance (où le creuset avec son contenu dans un vase en verre), et on y ajoute 10à 15 fois son poids blanc, puis peu à peu de l'acide chlorhydrique ou de l'acide azotique suivant les circonstances, on couvre le vase avec une lame de verre, on nettoie aussi le creuset avec de l'acide chlorhydrique étendu qu'on réunit à la dissolution. On favorise la dissolution par une douce chaleur. Quand elle est achevée en continue à chauffer quelque temps pour charger tant l'acide carbonique, autrement son dégagement pendant l'évaporation accessoirement des projections. Si pendant le traitement par l'acide chlorhydrique, il se dépose une poudre saline (chlorure de sodium ou potassium) c'est un signe qu’on a mis trop peu d'eau, il faudrait en ajouter encore. Si la désagrégation est complète, la dissolution dans l'acide chlorhydrique soit être parfaitement limpide, on doit y voir flotter des flocons légers d'acide silicique. S'il se dépose au fond une poudre lourde qui offre au frottement avec une baguette en verre, les caractères du sable (minéral non désagrégé) cela vient généralement de ce qu'on a pas pulvérisé assez finement; on peut dans ce cas refondre avec les carbonates alcalins la partie qui a échappé à la désagrégation, mais il vaut mieux recommencer. On cesse dans une capsule en porcelaine la dissolution chlorhydrique ou azotique avec le précipité de silice qui s'y trouve ordinairement, on évapore a ...[1] après addition d'un peu d'acide azotique la solution chlorhydrique séparée de la silice, jusqu’à ce que la plus grande partie de l'acide soit chargée ; on étend d'eau, on ajoute un excès de carbonate de baryte pur et on laisse digérer 24 heures à froid en agitant de temps en temps ;on filtre ensuite, on lave par décantation puis sur le filtre le précipité forme d'hydrate d'alumine, d'un peu d'hydrate de peroxyde de fer et de carbonate de baryte. On le dissout immédiatement dans l'acide chlorhydrique, on précipite la baryte par l'acide sulfurique, et on partage en 2 portions A et B le liquide filtré réuni aux eaux de Laroge[2]
. On le précipite par l'ammoniaque, on filtre après avoir laissé digérer à chaud, on chauffe au rouge, on pèse et on multiplie par 2 et on a ainsi le poids de l'alumine et du peroxyde de fer.
On le concentre, ou bien on y ajoute de l'acide tartrique[3], de l'ammoniaque et du sulfhydrate d'ammoniaque, et on dose le fer à l'état de sulfure. la quantité de péroxyde de fer trouvée, on calcule d'après le sulfure est ensuite multiplié par 2.
Le poids d'alumine est égal au poids trouvé en A moins le résultat de B et parfois aussi moins les petites quantités de silice et d'acide titanique.

  1. lecture incertaine
  2. lecture incertaine
  3. lecture incertaine