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Page:Registre des experiences et essais n° 1 du laboratoire de teinture des Gobelins.pdf/98

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Sur l'alizarine artificielle

La synthèse de l'alizarine date de 1968. Elle a été réalisée par M. M. Grabe et Libermann. L'alizarine est une dioxyanthraquinone. On en connait dix isomères.
On emploie pour sa fabrication un carbure d'hydrogène, l’anthracène extrait du goudron de houille et qui cristallise en lamelles blanches à flu[1] bleue.
On dissout dans l'acide sulfurique à 66° un mélange d'anthracène et de bichromate de potasse ou de soude. On porte à l'ébullition par la vapeur. On obtient ainsi de l'anthraquinone. Cette anthraquinone doit être sublimé dans un courant de vapeur d'eau.Ainsi purifié on la dissout à chaud dans de l'acide sulfurique concentré. 25% d'anthraquinone reste inattaquée. 50% est transformé en acide monosulfur[2] conjugué et 25% en acide disulfoconjugué.
On neutralise la liquide par de la soude caustique. Les refroidissement il se dépose le monosulfoanthra[3].
On neutralise le liquide par de la soude caustique. Par refroidissement il se dépose le monosulfoanthraquenate[4] de soude. Après 24 heures on décante le liquide on fait recristalliser les cristaux.
Le sel de soude ainsi obtenu est fondu avec de la soude caustique dans un autoclave chauffé par de l'air chaud à 170°. On obtient ainsi de l'alizarine de sodium qui saturé exactement par de l'acide sulfurique ou chlorhydrique donne un dépot jaune que l'on soumet au filtre presse avant de le livrer à la consommation. c'est l'alizarine en pâte du commerce.
l'alizarine pour rouge est de l'isopurpurine. On l'obtient en remplaçant dans la préparation précédente, le monosulfosel par le disulfosel obtenu en même temps.

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