Page:Regnard - Œuvres complètes, tome second, 1820.djvu/156

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée


Je suis las

De tes mauvais discours ; et tes impertinences...

Hector, à part.

Ma foi, la vérité répond aux apparences. [130]VALÈRE.

Ma robe de chambre.Euh !
Hector, à part.

Il jure entre ses dents.
VALÈRE.

Eh bien ! Me faudra-t-il attendre encor longtemps ?HECTOR.

Eh ! La voilà, monsieur.

Valère, se promenant.

Une école maudite

Me coûte, en un moment, douze trous tout de suite.

Que je suis un grand chien ! Parbleu, je te saurai, [135]

Maudit jeu de trictrac, ou bien je ne pourrai.

Tu peux me faire perdre, ô fortune ennemie !

Mais me faire payer, parbleu, je t'en défie :

Car je n'ai pas un sou.

Hector, tenant toujours la robe.

Vous plairait-il, Monsieur... ?

Valère, se promenant.

Je me ris de tes coups, j'incague ta fureur. [140]{{Personnage|