Page:Regnard - Œuvres complètes, tome second, 1820.djvu/207

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Ah ! Qu'à notre secours à propos vous venez !

Encore un jour plus tard, nous étions ruinés.Géronte.

Je le crois.HECTOR.

N'allez pas sur les points vous débattre ;

Foi d'honnête garçon, je n'en puis rien rabattre : [855]

Les choses sont, Monsieur, tout au plus juste prix ;

De plus je vous promets que je n'ai rien omis.Géronte.

Finis donc.HECTOR.

Il faut bien se mettre sur ses gardes.

"Mémoire juste et bref de nos dettes criardes,

Que MathurinGéronte aurait tantôt promis, [860]

Et promet maintenant de payer pour son fils."Géronte.

Que je les paie ou non, ce n'est pas ton affaire.

Lis toujours.HECTOR.

C'est, Monsieur, ce que je m'en vais faire.

"Item, doit à Richard cinq cents livres dix sous,

Pour gages de cinq ans, frais, mises, loyaux-coûts." [865]Géronte.

Quel est ce Richard ?HECTOR.

Moi, fort à votre service.

Ce nom n'étant point fait du tout à la propice