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Page:Regnard - Œuvres complètes, tome second, 1820.djvu/267

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NÉRINE}}.

Bon ! Ne savez-vous pas ?

Les filles sont, Monsieur, tantôt haut, tantôt bas.VALÈRE.

Hé quoi ! Changer sitôt !ANGÉLIQUE.

Ne craignez point, Valère,

Les funestes retours de mon humeur légère :

Le portrait dont ma main vous a fait possesseur

Vous est un sûr garant que vous avez mon coeur.VALÈRE.

Que ce tendre discours me charme et me rassure !NÉRINE, à part.

Tu ne seras heureux, par ma foi, qu'en peinture.ANGÉLIQUE.

Quiconque a mon portrait, sans crainte de rival,

Doit, avec la copie, avoir l'original.VALÈRE.

Madame, en ce moment, que mon âme est contente !ANGÉLIQUE.

Ne consentez-vous pas à ce parti, Dorante ?DORANTE.

Je veux ce qu'il vous plaît : vos ordres sont pour moi

Les décrets respectés d'une suprême loi.