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Isabelle.
Ah ! Colombine, il n’en peut plus ; il s’est évanoui dans mes bras.
Colombine.
Un garçon qui s’évanouit dans les bras d’une fille ! Diantre ! Il court bien de ces maladies-là cette année.
Isabelle.
Ah, Colombine ! Que veux-tu que j’en fasse ? Il va me demeurer dans les mains.
Colombine.
Je vais chercher de quoi le faire revenir. Tenez-le toujours bien fort.
Scène IV.
ISABELLE, OCTAVE.
Isabelle, pleurant.
Je crois qu’il est mort.
Octave.
Pas encore tout à fait ; mais je mourrai bientôt, si vous ne me donnez votre main à baiser.
Isabelle.
Colombine dit que quand une fille a les mains prises, elle ne sauroit plus se revancher.
Octave.
Vous ne le voulez pas ? Ah ! Je n’en puis plus !… Je rends le dernier soupir !… Je suis mort.
(Il retombe.)