Aller au contenu

Page:Regnard - Œuvres complètes, tome troisième, 1820.djvu/115

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

thaler.

Seigneur, je vous l’apporte.On m’a bien fait attendre.
N’en a-t-on rien ôté ?

agélas.

N’en a-t-on rien ôté ?Les yeux sont éblouis
Des traits de feu qu’on voit…

Des traits de feu qu’on voit…xxx(à Thaler.)

Des traits de feu qu’on vo Mais d’où vient ce rubis ?

thaler.

Du pays des rubis. Il est à notre fille.

agélas.

Comment ?

thaler.

Comment ? Oui ; c’est, seigneur, un bijou de famille.

agélas.

Éclaircis-nous le fait sans feinte et sans détour.

thaler.

Mais tout ce que je dis est plus clair que le jour.

agélas.

Ce discours ambigu cache quelque mystère :
Explique-toi.

thaler.

Explique-toi.Morgué, je ne suis point son père,
Puisqu’il faut vous le dire et parler tout de bon.

criséis.

Juste ciel !

thaler.

Juste ciel ! Je ne fais que lui prêter mon nom,
Comme bien d’autres font.