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Page:Regnard - Œuvres complètes, tome troisième, 1820.djvu/125

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Les scènes suivantes sont imitées avec plus d’exactitude : l’embarras de Merlin à la vue du vieillard, ses à parte, sont absolument semblables dans les deux pièces. Dans Plaute, la fourberie de Tranion est traversée par l’arrivée d’un usurier qui demande son payement ; il est d’abord déconcerté, et il tâche d’imposer silence au créancier importun. Ne pouvant y parvenir, il confesse au vieillard que son fils a emprunté quarante mines, mais il ajoute qu’il a employé cet argent à acheter une maison. Le père approuve l’emprunt, et congédie l’usurier en promettant de le satisfaire.

Les nouvelles fourberies de Tranion, loin de le tirer d’affaire, ne font qu’augmenter son embarras. Theuropidès, content de la nouvelle acquisition de son fils, désire aller la visiter, et exige qu’on la lui indique sur-le-champ, pour aller la voir ; le valet, ne sachant que dire ni que faire, nomme au hasard Simon, voisin de Theuropidès, comme vendeur de cette maison.

Sur ces entrefaites Simon arrive (ce rôle ressemble à celui de madame Bertrand) : Tranion le prévient que son maître veut faire de nouvelles constructions dans sa maison, et qu’il désire prendre