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Page:Regnard - Œuvres complètes, tome troisième, 1820.djvu/159

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d’une manière… Vous ne sauriez comprendre comme ce jeune homme-là aime l’argent : il a mis vos affaires dans un état… dont vous serez étonné, sur ma parole.

GÉRONTE.

Que tu me fais de plaisir, Merlin, de m’apprendre une si bonne nouvelle ! Je trouverai donc une grosse somme d’argent qu’il aura amassée ?

MERLIN.

Point du tout, monsieur.

GÉRONTE.

Comment, point du tout !

MERLIN.

Et non, vous dis-je : ce garçon-là est bien meilleur ménager que vous ne pensez ; il suit vos traces ; il fatigue son argent à outrance ; et sitôt qu’il a des pistoles, il les fait travailler jour et nuit.

GÉRONTE.

Voilà ce que c’est de donner aux enfants de bonnes leçons et de bons exemples à suivre. Je me meurs d’impatience de l’embrasser : allons, Merlin.

MERLIN.

Il n’est pas au logis, monsieur ; et si vous êtes si pressé de le voir…