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Page:Regnard - Œuvres complètes, tome troisième, 1820.djvu/180

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Scène XXI

Mme Bertrand, Le Marquis, Merlin.

Madame BERTRAND.

Ah ! Vraiment, je viens d’apprendre de jolies choses, monsieur Géronte ; et votre fils, à ce qu’on dit, engage ma nièce dans de belles affaires.

GÉRONTE.

Je ne sais ce que c’est que votre nièce ; mais mon fils est un coquin, madame Bertrand.

MERLIN.

Oui, un débauché, qui m’a donné de mauvais conseils, et qui est cause…

LE MARQUIS, à Merlin

Ne nous plaignons point les uns des autres, et ne parlons point mal des absents ; il ne faut point condamner les personnes sans les entendre. Un peu d’attention, monsieur Géronte. Il est constant que si… vous prenez les choses du bon côté… quand vous serez content, tout le monde le sera… D’ailleurs, comme dans tout ceci il n’y a pas de votre faute, vous n’avez qu’à ne point faire de bruit, on n’aura pas le mot à vous dire.

GÉRONTE.

Allez au diable, avec votre galimatias.