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Pour faire fuir un cerf qu’une feuille intimide ;
Manquer la bête enfin, après avoir couru,
Et revenir bien tard, mouillé, las et recru,
Estropié souvent : dites-moi, je vous prie,
Cela ne vaut-il pas la peine qu’on en rie ?
agénor.
Ces occupations et ces nobles travaux
Sont les amusements des plus fameux héros ;
Et lorsqu’à leurs souhaits ils ont calmé la terre,
Ils mêlent dans leurs jeux l’image de la guerre.
agélas.
Mais, sans trop témoigner de curiosité,
Peut-on savoir quelle est cette jeune beauté ?
strabon.
De quoi vous mêlez-vous ?
agélas.
Un si charmant objet sans vouloir le connoître.
strabon.
Allez courir vos cerfs, s’il vous plaît.
agénor.
À qui tu parles là ?
strabon.
Moi ? Non, je n’en sais rien.
agénor.
Sais-tu que c’est le roi ?
strabon.
Le roi ! Soit. Que m’importe ?