Adieu donc, mes princesses :
Choisissez mieux vos gens pour placer vos tendresses.
Scène VII
Mais voyez quelle rage et quel déchaînement ?
J’ai senti cependant un tendre mouvement ;
Le diable m’a tenté. J’ai trouvé la suivante
D’un minois revenant, et fort appétissante.
Vous avez jusqu’au bout bravement combattu ;
Et l’on ne peut assez louer votre vertu.
Mais entrons au plus tôt dans cette hôtellerie,
Pour n’être plus en butte à quelque brusquerie.
Là, si vous me jugez digne de quelque emploi,
Vous pourrez m’occuper, et vous servir de moi.
Je brûle cependant d’aller voir ma maîtresse :
Un désir curieux, plus que l’amour, me presse.
Lorsque vous aurez fait un tour dans la maison,
Je vous y conduirai, si vous le trouvez bon.
Adieu, jusqu’au revoir.