Je n’insiste pas, Messieurs ; j’en ai dit assez pour vous faire entrevoir l’avenir qu’ouvre le sanscrit à la grammaire particulière des principales langues anciennes et modernes de l’Occident, aussi bien qu’à la grammaire générale du groupe indo-européen. Du reste, les travaux de Bopp et de son école, depuis ceux de Pott, Curtius, Schleicher en Allemagne, de M. Max Müller en Angleterre, de M. Whitney aux États-Unis d’Amérique, de M. Ascoli en Italie, de MM. Baudry et Michel Bréal en France, pour ne citer que l’œuvre des plus célèbres émules ou disciples du maître, sont là pour attester la fécondité et la solidité des conclusions qu’a pu formuler la linguistique indo-européenne en prenant le sanscrit pour base de ses travaux.
Il ne faudrait pas, cependant, comme on a paru quelquefois trop disposé à le faire, ne voir dans l’idiome sacré de l’Inde que des mots,