nerai la moitié de ce que je dois si Mâthura me tient quitte du reste (66).
Le joueur. — Soit.
Le masseur, s’approchant du maître de la maison de jeu. — Je vous donne caution pour la moitié de ma dette, tenez-moi quitte du reste (67).
Mâthura. — D’accord ; je n’y vois pas d’inconvénient.
Le masseur, haut à Mâthura. — Seigneur, vous, m’avez fait remise de la moitié ?
Mâthura. — Oui.
Le masseur, au joueur. — Et vous, vous m’avez fait remise également de la moitié ?
Le joueur. — J’en conviens.
Le masseur. — Eh bien ! maintenant je m’en vais (68).
Mâthura. — Donne les dix suvarnas !... Où vas-tu ?
Le masseur. — Voyez, voyez, Messieurs ! (69). J’ai donné (ou promis) caution à l’un pour la moitié de ma dette et l’autre m’a fait remise de la seconde moitié (70) ; qu’a-t-on encore à me réclamer maintenant ?
Mâthura, mettant la main sur lui. — Je suis Mâthura, l’habile joueur et je n’entends pas me laisser jouer ainsi (71). Pendard ! tu vas donner tout ce que tu dois et de suite !