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LE CHARIOT DE TERRE CUITE.

avec l’ardeur de chiens qui chassent dans la forêt une femelle de chacal ; et toi, tu t’enfuis promptement, rapidement, éperdûment en emportant mon cœur avec la membrane qui l’enveloppe (49). »

Vasantasenâ. — À moi ! Pallavaka, Parabhritikâ (50) !

Samsthânaka, effrayé. — Maître, maître ! un homme !

Le vita. — Ne craignez rien ; il n’y a aucun danger.

Vasantasenâ. — À moi ! Mâdhavikâ.

Le vita, riant. — Fou que vous êtes ! elle appelle ses gens.

Samsthânaka. — Maître, maître ! c’est une femme qu’elle appelle (51) !

{Le vita. — Sans doute.

Samsthânaka. — Des femmes ! J’en exterminerais un cent. Ne suis-je pas un héros ?

Vasantasenâ, ne voyant arriver personne. — Hélas (52) ! mes gens ont disparu. Je ne puis compter que sur moi seule pour me sauver.

Le vita. — Cherchez-la, cherchez la !

Samsthânaka. — Invoque, invoque tant que tu voudras (53), ô Vasantasena, la femelle du coucou, les nouveaux bourgeons et le printemps lui-même (54) ; personne ne peut te soustraire à ma poursuite,