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ACTE PREMIER.

vient de souffler la lampe (99). Toi, Radanikâ, tu vas sortir par la porte latérale, tandis que j’irai la rallumer dans l’intérieur de la maison pour revenir à l’instant. (Il sort.)


Samsthânaka. — Maître, maître ! je cherche Vasantasenâ.

Le vita. — Cherchez-la, cherchez-la !

Samsthânaka, après avoir cherché. — Maître, maître, je la tiens !

Le vita. — Fou que vous êtes ! Ne vous apercevez-vous pas que c’est moi ?

Samsthânaka. — Mets-toi à l’écart, alors ! (Il cherche de nouveau et attrape l’esclave.) Ah ! cette fois elle est prise.

L’esclave. — Non, seigneur, c’est moi, votre esclave.

Samsthânaka. — Maître, place-toi par ici et toi, esclave, par là ; voilà le maître et l’esclave, l’esclave et le maître. C’est bien, tenez-vous de côté tous les deux (100). (Il cherche de nouveau et saisit Radanikâ par les cheveux.) Ah ! maître, la voilà prise !

« Je la poursuivais dans l’obscurité, le parfum de ses guirlandes l’a trahie et je l’ai attrapée par les cheveux (101), comme Draupadî l’a été par Chânakya (102). »

Le vita. — « Ah ! voilà comme vous courez