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ACTE V (1)
L’ORAGE
Chârudatta, assis ; il est soucieux (2) et regarde le ciel. — Voilà le mauvais temps qui survient à l’improviste :
« Les paons domestiques l’accueillent (3) avec joie et font la roue tandis que les cygnes tout surpris, mais désireux d’entreprendre leurs voyages, se disposent à l’affronter (4). L’orage brusque et intempestif (5) couvre le ciel de son voile sombre, ainsi que le cœur de celui qui soupire après l’objet de son amour (6).
« Le nuage est noir comme le ventre des buffles mouillés ou comme un taon (7) ; les éclairs dont il est enveloppé lui font comme un manteau d’étoffe jaune ; il s’avance dans le ciel, pareil à un autre Keçava prêt à le