Page:Regnaud - Le Chariot de terre cuite, v4.djvu/73

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

65
ACTE X.

je suis, je vais mourir ! (Il s’assied consterné.)

Samsthânaka. — Je ne m’en irai pas avant d’avoir vu mourir Chârudatta. (Il s’avance et regarde.) Quoi ! il est assis ?

Un des Chândâlas. — Est-ce que vous avez peur, Chârudatta ?

Chârudatta, se relevant vivement. — Fou !

« Ce n’est pas la mort qui m’effraie, etc. » (Comme plus haut.)

Un des Chândâlas. — Seigneur Chârudatta, le soleil et la lune éprouvent des adversités dans la plaine du ciel qu’ils parcourent et, à plus forte raison, les peuples et les hommes qui ont à trembler en ce monde devant la mort. Tel qui existait s’anéantit et tel qui était anéanti revient à la vie. Il y a comme changement de vêtement dans l’existence et l’anéantissement successifs du corps (77). En pénétrant votre cœur de ces pensées, vous vous fortifierez. (À son compagnon.) C’est ici que doit avoir lieu la quatrième proclamation ; il faut la faire. (Publication est faite de la proclamation.)

Chârudatta. — Ah ! Vasantasenâ,

« Toi dont les dents ont l’éclat, etc. » (Comme plus haut.) (Le religieux mendiant et Vasantasenâ arrivent précipitamment sur la scène.)

Le religieux mendiant. — Ah ! c’est une