Chârudatta. — Dieux adorables, je vous implore !
Le religieux mendiant, après avoir écouté d’une voix troublée par l’émotion. — Servante de Buddha, on dit que vous avez été assassinée par Chârudatta, et on le conduit au supplice.
Vasantasenâ, terrifiée. — Ciel ! Quelle horrible chose m’annoncez-vous là ? Malheureuse que je suis, le seigneur Chârudatta va subir la mort à cause de moi ! Vite, vite ! Montrez-moi le chemin.
Le religieux mendiant. — Courez, courez ! servante de Buddha, ranimer le seigneur Chârudatta, pendant qu’il vit encore. Messieurs, faites place, faites place !
Vasantasenâ. — Place, place !
Un des Chândâlas. — Seigneur Chârudatta, la responsabilité de ceci retombe sur le roi ; ce sont ses ordres que nous allons exécuter. Réfléchissez à ce dont vous pouvez avoir à vous rappeler.
Chârudatta. — À quoi bon de longs discours ?
« Si la vertu l’emporte en ce monde, etc. » (Comme plus haut.)
Un des Chândâlas, tirant son épée. — Seigneur Chârudatta, tenez-vous bien raide, ne bougez pas et d’un seul coup nous met-