velure tombe sur les épaules, qui accourt ici en hâte et nous crie en levant les bras au ciel : « Arrêtez, arrêtez ! »
Vasantasenâ. — Seigneur Chârudatta, que se passe-t-il donc ? (Elle tombe sur son sein.)
Le religieux mendiant. — Seigneur Chârudatta, qu’y a-t-il donc ? (Il se jette à ses pieds.)
Un des Chândâlas, avec stupéfaction. — Quoi ! voilà Vasantasenâ ! Nous ne ferons certes pas périr cet homme de bien.
Le religieux mendiant, se relevant. — Vive Chârudatta !
Le Chândâla. — Puisse-t-il vivre cent ans !
Vasantasenâ, avec joie. — Je reviens à la vie (82).
Le Chândâla. — Il faut faire connaître cet événement (83) au roi qui se trouve en ce moment sur la place des sacrifices. (Les chândâlas s’en vont.)
Samsthânaka, apercevant avec effroi Vasantasenâ. — Ciel ! Comment cette fille d’esclaves a-t-elle pu revenir à la vie ? Je me sens défaillir ; il faut me sauver. (Il s’enfuit.)
Un des Chândâlas (84). — Est-ce que l’ordre du roi ne porte pas que nous devons