Samsthânaka. — Protégez-moi, vous le refuge de ceux qui n’ont pas de refuge !
Chârudatta, avec commisération. — Sécurité, sécurité ! pour qui se place sous ma protection.
Çarvilaka, avec emportement. — Qu’on l’enlève d’auprès de Chârudatta. (À Chârudatta.) Eh bien ! Dites ce qu’il faut faire de ce criminel (116).
« Je suis d’avis qu’après l’avoir garrotté solidement on le fasse dévorer par les chiens, ou qu’on l’empale, ou qu’on le coupe en morceaux avec la scie. »
Chârudatta. — Fera-t-on ce que je dirai ?
Çarvilaka. — Sans doute.
Samsthânaka. — Seigneur Chârudatta, je me suis placé sous votre protection, sauvez-moi, sauvez-moi ! Prenez une résolution conforme à votre caractère ; je ne recommencerai plus (117).
Voix de citadins derrière la scène. — Il faut le tuer. Pourquoi laisser vivre un criminel comme lui ?
(Vasantasenâ prend la couronne de condamné à mort que Chârudatta porte au cou et la jette sur Samsthânaka.)
Samsthânaka. — Apaise-toi, fille d’esclave, je n’essayerai plus de te faire mourir ; protège-moi !