ne saurais pourtant goûter le bonheur de l’autre monde, tout en restant fidèle à tes devoirs envers moi, en m’abandonnant ici-bas (121). » (Il s’évanouit.)
Çarvilaka. — Ah ! quelle conjoncture difficile !
« Là-bas les événements se précipitent (?) (122), ici Chârudatta est évanoui. De tous côtés, hélas ! nos efforts menacent de rester inféconds. »
Vasantasenâ. — Revenez à vous. Seigneur, et courez auprès de votre épouse pour lui sauver la vie. Autrement, un grand malheur peut être le résultat de votre faiblesse.
Chârudatta, reprenant connaissance et se relevant précipitamment . — Chère amie, où es-tu ! Réponds-moi, je t’en prie.
Chandanaka. — Par ici, par ici, Seigneur. (Ils s’en vont tous.)
(On voit apparaître alors, dans l’attitude qui a été décrite, l’épouse de Chârudatta avec Rohasena qui tire le bord de sa tunique, suivi de Maitreya et de Radanikâ.)
La femme de Chârudatta, pleurant. — Laisse-moi, mon enfant, ne mets pas d’obstacles à l’exécution de mon dessein ; je crains d’avoir à entendre les reproches de mon seigneur. (Elle dégage sa tunique de son étreinte et s’avance vers le bûcher.)