§20. IMPRESSION PROPOSITIONS 173
cet énoncé la disjonction de similitude plus longue ; la disjonction construite précédemment peut être appelée disjonction de similitude plus courte, si elle se distingue de la disjonction plus longue.
Désignons par une chose semblable à , ; le signe signifie donc déjà une disjonction, construite à partir de toutes les choses semblables à . Par nous désignons une impression du type de celle produite par . Le signe v se lit « ou ». Nos deux disjonctions ont donc la forme suivante
Disjonction de similitude plus courte :
Disjonction de similarité plus longue :
Nous appellerons les énoncés de ce type des énoncés de base. Après avoir construit leur forme logique, il nous est facile de montrer qu’ils conduisent à un poids plus élevé. Ceci est dû à la diminution de l’intension ; le calcul des probabilités exprime cette relation par une inégalité[1] énonçant que la probabilité d’une disjonction est supérieure (exceptionnellement égale, mais jamais inférieure) à la probabilité de chacun des termes simples de la disjonction. C’est pourquoi le passage aux phrases de base implique une augmentation du poids ; nous n’avons besoin d’aucune « intuition » pour le prouver, ni d’aucune « connaissance immédiate de la certitude du donné » — nous n’avons besoin de rien d’autre que des règles de la probabilité. La disjonction de similitude la plus longue a un poids encore plus élevé que la plus courte.
Nous pouvons construire une troisième forme d’énoncé de base en ajoutant l’hypothèse qu’il existe également une impression dans le cas des premiers termes de la disjonction. En d’autres termes, nous affirmons également l’existence de l’impression dans le cas de l’existence de l’objet physique. Cette combinaison peut être appelée forme d’impression ; elle se lit en symboles
Forme d’impression :
- ↑ Cf. l’ouvrage de l’auteur Wahrscheinlichkeitslehre (Leiden, 1935), p. 97, eq. (13).