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Page:Reichenbach - Experience and Prediction.djvu/386

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372 PROBABILITY AND INDUCTION

déduit. Les cas contraires (non-) comprennent les cas, jamais totalement éliminés, dans lesquels les observations ne s’intègrent pas dans la relation mathématique. Comme les observations des deux exemples se rapportent non pas à une mais à plusieurs séries d’expériences, nous devons les représenter par le schéma suivant :

(graphique)

C’est la découverte de Newton qu’une formule peut être donnée qui inclut les observations de Galilée et de Kepler ; nous pouvons donc considérer le schéma précédent, composé de deux parties, comme un schéma indivis pour lequel le cas est défini par une seule relation mathématique. C’est la fameuse relation qui fait cela ; le cas peut être considéré comme signifiant la correspondance des observations à cette loi mathématique, dans les deux parties du schéma.

Cette reconnaissance élargit considérablement les possibilités d’application des méthodes de probabilité. Nous sommes maintenant en mesure d’appliquer des déductions croisées allant des lignes galiléennes du schéma aux lignes képlériennes, et inversement ; c’est-à-dire que la validité des lois de Kepler n’est plus basée sur le seul matériel d’observation de Kepler mais conjointement sur le matériel de Galilée, et inversement, la validité de la loi de Galilée est conjointement soutenue par le matériel d’observation de Kepler. Avant Newton, de tels croisements n’étaient possibles qu’à l’intérieur de chaque section du « schéma séparément ». La découverte de Newton, en unifiant les deux théories, implique donc une augmentation de la certitude pour chacune d’entre elles ; elle relie