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Page:Reicke - Kantiana - Beiträge zu Immanuel Kants Leben und Schriften, vol. 5, 1860.djvu/85

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par M. Basedow avec la dignité caractéristique de l’honnêteté) sont des techniques si habituelles de la manie de trouver à redire à tout et de vieilles traditions se maintenant sur leur fumier, qu’une paisible indifférence à l’égard de ce genre d’hommes, qui à tout ce qui s’annonce comme bon et noble, lancent à tout moment de hargneux regards, devrait au contraire éveiller plusieurs soupçons, un bien se révoltant contre leur médiocrité.

L’occasion est maintenant offerte de prêter assistance (qui individuellement peut être petite, mais par le nombre peut devenir importante) à cet Institut , qui est dédié à l'humanité, et ainsi à la participation de chaque citoyen du monde se consacrent. Voudrait-on fatiguer sa puissance d’invention pour découvrir une occasion par laquelle pourrait faire avancer par une petite contribution le bien le plus grand possible, le plus durable et général, alors ce devrait être celle-ci, où la semence du bien même peut être cultivée et nourrie, afin qu’elle puisse avec le temps être propagée et se perpétuer elle-même.

Suivant ces conceptions et les bons avis que nous nous faisons du nombre de personnes pensant du bien de notre République, nous nous référons au 21ème numéro de ce Gelehrten und politischen Zeitung et son supplément et prévoyons de nombreux paiements anticipés : de tous les messieurs des bureaux religieux et scolaires, de parents en général, pour qui ce qui sert à une meilleure éducation de leurs enfants peut ne pas être sans intérêt, et voire de ceux qui, s’ils n’ont pas déjà d’enfants, enfants ont reçu une éducation et justement pour cela reconnaissent l’obligation, sinon de contribuer à la multiplication, du moins de contribuer à la formation des hommes.

DEs souscriptions pour la publication mensuelle de l’Institut d’éducation de Dessau, sous le titre Entretiens pédagogiques, sont maintenant acceptées pour deux reichthalers dix groschen de notre monnaie. Mais parce que le nombre de feuilles en fin d'année est encore indéterminé quelque versement complémentaire pourrait être demandé, il serait peut-être mieux (mais cela est laissé libre à la guise de chacun) de consacrer à l’avancement de ce travail un ducat, dont l’excédent sera ensuite remboursé à chaque personne qui le réclamerait. Car l’Institut pensé nourrit l’espoir qu’il y ait beaucoup de personnes ayant des pensées nobles