de l’archéologue anglais), soit d’un préjugé, qui, après tout, s’explique et peut se formuler brièvement ainsi : « Ce qui est nouveau ne peut être vrai. »
Je résume la controverse, mais sans écrire de noms propres. D’abord, un savant considérable, venu à Glozel avec une idée préconçue, avait traité Émile de prestidigitateur ; ses propos se répandirent, firent boule de neige, s’aggravèrent d’inventions. Puis un homme beaucoup moins savant, mais fort désireux de faire parler de lui, publia brochures et articles pour faire croire que chaque objet, fabriqué à la ferme, avait été introduit latéralement dans l’argile pendant la nuit. Quel aspect d’écumoire aurait présenté le terrain s’il avait été salé ainsi ! Vint ensuite un orientaliste, celui-là bon explorateur et spécialiste des écritures sémitiques, qui, sans avoir même vu les Durantons, déclara, en pleine Académie, que les inscriptions sur briques étaient impossibles, donc fabriquées, ce qui équivalait à la condamnation de tout le reste, les mêmes caractères d’écriture que ceux des tablettes paraissant sur des pierres, des vases et