chant et un renne couché ou mort. Elles prouvent que les gens de Glozel voyaient encore des rennes, car elles sont d’un naturalisme frappant. Un certain nombre de galets avec gravures portent aussi des caractères, par exemple au-dessus d’une figure d’ours. En général, ces gravures sont fort inférieures à celles des cavernes plus anciennes du Périgord et des Pyrénées ; elles témoignent d’un art en décadence, qui se survit. L’objet des artistes était probablement magique, comme à l’époque antérieure ; il s’agissait d’attirer des animaux, surtout comestibles, en les figurant. Cette opinion, que j’ai énoncée le premier en 1903, a été plusieurs fois combattue, mais bien plus souvent développée et confirmée ; elle a même passé dans l’enseignement.
Des anneaux en schiste poli et plat, parfois pourvus d’inscriptions sur le rebord, sont parmi les curiosités de Glozel. On en connaissait déjà beaucoup du département de l’Allier, dont un avec quatre lettres gravées, et aussi d’autres pays. Ils sont trop grands pour les doigts, trop petits pour les poignets ; aussi a-t-on supposé que c’étaient