pereur dans le but d’obtenir pour sir Hamilton Seymour une audience de Sa Majesté.
« Vous avez méconnu en cela, Monsieur, le principe qui veut qu’en pareil cas les étrangers, quel que soit leur rang, aient recours à l’entremise du représentant de leur pays, qui doit emprunter lui-même celle du ministre des affaires étrangères. Je regrette d’avoir à vous rappeler une règle que personne moins que vous ne saurait ignorer et ne devrait enfreindre.
« Recevez, etc.
Ma justification était bien facile. Je n’avais rien sollicité, m’étant borné a informer l’Empereur de la présence de sir Hamilton Seymour à Paris.
Je répondis immédiatement :
- « Monsieur le ministre,
« Je suis extrêmement sensible aux reproches que Votre Excellence m’adresse, mais je suis en même temps heureux de pouvoir l’assurer qu’elle a été entièrement induite en erreur. Je n’ai jamais fait la moindre démarche auprès d’aucun chambellan de l’Empereur pour obtenir une audience quelconque. Si Votre Excellence veut bien en parler directement