Page:Relation historique de la peste de Marseille en 1720, 1721.djvu/11

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PREFACE.


ſent paiſiblement de l’un & de l’autre, mais nous n’avons pas crû devoir diſſimuler nos ſentimens ſur l’affectation qu’ils ont marquée en toute occaſion de déprimer les autres Medecins, de renverſer les idées les plus naturelles de la maladie, d’accommoder la verité des faits à leurs vûës, & tout cela pour donner crédit à une opinion auſſi contraire au bien public, qu’à l’experience de tous les ſiécles, & ſur tout à celle que nous venons de faire dans cette triſte conjoncture. D’ailleurs le jugement que nous portons de leurs ouvrages eſt moins le nôtre que celui du public. Pouvoit-on ſe diſpenſer d’en rendre compte ? Nous devions également aux Médecins de Marſeille une juſtification des injuſtes ſoupçons qu’on a répandu contre eux ; témoins de la conduite des uns