formés ſur les exemples d’un Prêlat,
qui a rempli dans cette occaſion tous
les devoirs du vrai Paſteur, ils ſe ſont
ſacrifiez comme lui pour le ſalut de
leurs Oüailles, ils n’ont pas ceſſé de
les ſecourir juſques au tems où le
Seigneur voulut couronner leur charité,
qui ne pouvoit être plus grande,
puiſqu’elle les a portés à donner
leur vie pour ſauver leurs freres.
Tous ceux qui ont été malades dans le commencement & dans le premier periode du mal, ont joüi du bonheur, dont les autres ont été privés dans la ſuite ; & même dans le ſecond periode, les Sacremens ont été adminiſtrés juſques à la fin du mois d’Août, & encore quelques jours de Septembre : les Curés & les autres Prêtres des Parroiſſes, & les Religieux ne ſe ſont point relâchés de leur zele & de leur ferveur juſques à la mort, ou qu’ils ſoient tombés malades. Entrons dans le détail de leurs ſervices, pour pouvoir donner à ces genereux Martyrs de la charité, les loüanges qui leur ſont dûës.
La maladie ayant commencé dans la Parroiſſe de St. Martin, les Prêtres