rent auſſi promptement la methode
de la traitter. Les Chirurgiens étrangers
firent auſſi diverſes épreuves
dans le traittement exterieur, les uns
par l’extirpation des glandes, les autres
par des inciſions & des ſcarifications
profondes, & tous avec peu de
ſuccès ; on vit alors de ces hemorragies
mortelles par les playes, dont il
n’avoit point encore paru d’exemple.
Dans la ſuite ils redreſſerent leur methode,
& travaillerent avec plus de
ſuccès pour les malades, & avec plus
d’honneur pour eux-mêmes.
On ne ſçait ce que veut dire l’Auteur du Journal imprimé, lorſqu’après avoir annoncé l’arrivée des Medecins de Montpellier à Marſeille, il ajoûte. “ La peſte juſqu’alors a été traitée comme la peſte : les malades jugeoient aiſément du peril & de l’horreur de leur mal, par la maniere avec laquelle les Medecins les viſitoient : le Chancelier de l’Univerſité de Montpellier, Mr. de Chicoineau, Mr. Verny, & Mr. Deidier leur donnent au contraire lieu de croire, que c’eſt de tous les maux le moins dangereux. & le plus